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Affaire canettes périmées: Le PDG du OBOUF obtient une liberté provisoire

obouf

Boureima et Noufou Ouédraogo du groupe Obouf ont fini de purger leur peine en début mars 2016. Condamné à un an de prison de ferme, ils ont purgé leur peine, eux qui ont déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou en début mars 2015. La demande d’évacuation sanitaire formulée au dernier trimestre de 2015 sur la base d’un certificat médical de son médecin traitant, le patron du groupe Obouf Boureima Ouédraogo (photo) avait souhaité bénéficié d’une évacuation sanitaire à l’extérieur.
Le dossier qui a été contre expertisé n’avait pas eu un avis favorable de la justice. Boureima Ouédraogo et son frère ont donc purgé la totalité des 12 mois de prison ferme. La justice avait reconnu les responsabilités des deux frères coupables de tromperie du consommateur aggravée à travers la société Ouédraogo Boureima et Frères (OBOUF) et relaxer dix autres personnes poursuivies dans la même affaire soit pour au bénéfice du doute soit pour infraction non constituée. Boueima et Noufou Ouédraogo, eux, avaient écopé en plus d’un an d’emprisonnement ferme, d’une amende de 10 millions de FCFA, chacun.
Le Tunisien qui était le technicien pour la falsification des dates de péremption, Rached Ferchichi, qui était dans le box des accusés, lui, avait été condamné à trois mois ferme avec une amende de 5 millions de francs CFA. Le groupe OBOUF avait été condamné également à verser à la Ligue des consommateurs du Burkina et quatre autres structures qui se sont constituées parties civiles, 15 000 000 FCFA.
Après avoir purgé 12 mois de prison et toujours en détention du fait d’une autre procédure, Boureima et Noufou Ouédraogo ont bénéficié de la liberté provisoire ce lundi 21 mars 2016. Jointe au téléphone, leur avocate Me Antoinette Ouédraogo a confirmé les faits. Une liberté provisoire qui s’explique par l’instruction d’une autre procédure toujours dans le cadre du millier de canettes périmées dont certaines ont vu leur date de péremption falsifiée saisies par la police nationale en février 2015.
Un juge d’instruction est saisie pour « instruire sur les faits d’administration de substances nuisibles à la santé et de contrebande ». Cette procédure devra permettre de savoir comment les canettes ont pu se retrouver dans notre pays. Un an après, la réponse est toujours attendue.

SOURCE RADIO LIBERTE



29/03/2016
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