SAKISIDA

Après les rumeurs, de trahison d’un de ses 10 conseillers municipaux dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou ; l’Union pour le progrès et le changement a tenu une assemblée générale le samedi 22 décembre sur le terrain de la mairie pour marquer son unité et son assise dans ce conseil municipal qu’elle entend gérer pour les cinq années à venir.

Une moto et de l’argent (NDLR le montant n’a pas été communiqué) et voilà la famille de l’Union pour le progrès et le changement qui est ébranlée pour une tentative d’achat d’un de ses dix conseillers obtenus dans l’arrondissement 5 de la capitale burkinabè et la gestion de la mairie de l’ex Bogodogo qui filait entre les mains du parti du Lion. Sur le terrain de la mairie le samedi 22 décembre ; le message était à l’unité et à la cohésion afin que l’UPC garde « sa chose ». Avec 10 conseillers sur les 19 sièges que dispose le conseil municipal de l’arrondissement 5 de Ouagadougou et malgré que les résultats définitifs ne sont pas proclamés par le Conseil d’Etat ; l’UPC est convaincu qu’il leur revient la mairie puisque les 9 autres postes sont estampillés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). « Nous avons rencontré la personne sur qui courait les rumeurs et nous n’avons pas voulu lui exercer la pression. Nous lui avons rappelé la nécessité de rester un militant de l’UPC et de ne pas trahir » a déclaré Georgette Nianogo ; une des dix conseillers municipaux nouvellement élus. « L’intéressé a compris et a promis de ne pas céder. Il a même proposé de faire le vote à main levée le jour de l’élection du maire » a-t-elle poursuivi. Même si la question n’a pas été soulevée lors de son intervention au cours de l’assemblée générale ; dans un discours en mooré (une des trois langues nationale) le président de l’Union pour le progrès et le changement a martelé que la mairie doit être UPC et il ne saurait en être autrement. Zéphirin Diabré a souligné que lui-même résident dans l’arrondissement il ya de la satisfaction et son parti dispose d’un cadre pour faire ses preuves en attendant les autres échéances. Car pour l’UPC, la bataille ne fait que commencer et la campagne continue pour le scrutin de 2015. Au cours de l’assemblée générale ; l’UPC a dénoncé les fraudes qui ont émaillé le scrutin couplé du 2 décembre et a promis ne plus se laisser faire aux prochaines élections. Zéphirin Diabré a souligné que le Kadiogo est désormais le foyer du changement au Burkina.