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ASCE : Près de 600 contrôles effectués en 2012

Tour à tour, les premiers responsables du Médiateur du Faso, du Conseil supérieur de la communication, de la Cour des comptes, et de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat, ont remis leur rapport annuel 2012 au président Blaise Compaoré. L’occasion a également été celle de la remise des mêmes rapports au Premier ministre Luc Adolphe Tiao. C’était le 3 novembre 2013, au palais de Kossyam.

 

Avec la remise de ces rapports, les quatre institutions ont satisfait à un pan de leur mandat. En effet, elles sont tenues, chacune, de produire un rapport public qui retrace les activités menées au cours de l’année écoulée, et qu’elles doivent remettre prioritairement au président du Faso et au Premier ministre.

A l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), il ressort que de façon sereine, des activités ont été menées dans le cadre des contrôles de régularité, des contrôles d’audit basés sur les risques, et dans le cadre de la sensibilisation à la lutte contre la corruption.

En tout, ce sont près de 600 contrôles effectués en matière d’inspection technique et d’inspection générale des finances. A l’occasion, quelques manquements ont été constatés. Toutefois, relève Henri Bruno Bessin, président de l’ASCE, « on sent quand même une nette amélioration ». Et de préciser, « la personne chargée d’une administration publique fait un peu plus attention, parce qu’elle sait qu’il y a un principe qui est celui de rendre compte  ».

Mais cette année encore, l’institution de M. Bessin, « a transmis un certain nombre de dossiers à la justice en vue d’être traités  ».

Et grâce notamment aux contrôles sur place dans les ministères et dans les provinces, qu’a effectués l’ASCE, il y a, à en croire Henri Bessin, « une amélioration dans la mise en œuvre des recommandations passées  ».

A la Cour des comptes, les lignes semblent bouger également. C’est du moins, ce qui ressort du rapport 2012 de l’institution. En tout cas, précise son président, Herbert Noumoutié Traoré, « aujourd’hui, tous les comptables publics savent qu’il faut produire dans les délais, leur point de gestion, sous peine de sanction  ».

Quant au CSC, son rapport est axé sur la régulation en temps ordinaire et la régulation en période électorale dans le contexte électoral – législatives et municipales couplées - de décembre 2012. Le rapport fait aussi état des nouvelles fréquences accordées en 2012, ainsi que des cas de manquement commis par les médias et constatés par l’institution.

L’occasion a été saisie par la présidente du CSC, Béatrice Damiba, pour révéler que le Burkina Faso à l’heure actuelle, a été classé 46e dans le monde et 5e en Afrique sur 179 pays, en ce qui concerne la liberté de presse.

Et enfin, à en croire Alima Déborah Traoré, présidente de l’institution, le Médiateur du Faso, chargé de la résolution des litiges qui opposent les administrés à l’administration, a enregistré au cours de l’année 2012, 786 dossiers instruits dont 159 ont fait l’objet de recommandations à l’administration. Sur ces 159 dossiers, il y a eu 78% de médiations réussies, a précisé Mme Traoré.

Pour la suite, le Médiateur du Faso entend mettre l’accent sur les concertations avec l’administration. Dans ce sens, un cadre de concertation est proposé à chaque ministère pour pouvoir discuter des dossiers qui viendraient à l’indexer. C’est du moins, ce qu’a confié Mme Traoré.

Fulbert Paré

Lefaso.net



04/12/2013
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