SAKISIDA

Le bilan de la 4^e législature qui s’achève est mitigé. C’est la conclusion générale d’une étude  du
centre pour la gouvernance démocratique (CGD) sur le thème « Parlementarisme et consolidation démocratique au Burkina Faso : bilan de la 4^ème Législature ». Cette étude a fait l’objet d’un atelier de restitution hier 29 octobre 2012 à Ouagadougou.

L’étude fait par le CGD sur le thème parlementarisme et consolidation démocratique au Burkina Faso : bilan de la 4^e législature a porté sur les attentes des citoyens face à l’action du parlementaire, sur la bonne gouvernance, sur les reformes politiques et sur l’ouverture du parlement aux citoyens. Sur ces différents, le directeur des opérations du CGD Saidou Abdoul Karim qui a présenté l’étude estime que les attentes des citoyens n’ont pas été satisfaites. Mais tout n’est pas négatif selon Abdoul Karim qui reconnait qu’un travail énorme a été abattu notamment dans le renforcement sur la participation
de débats au sein du parlement. Il espère avec la Ve législature qui s’annonce, qu’une nouvelle dynamique soit impulsée avec le renouvellement de la classe politique burkinabè et de son rajeunissement. Par ailleurs, un certain nombre de recommandations ont été faites pour consolider le processus démocratique au Burkina. Il s’agit entre autre de la mise en place d’un réseau parlementaire de vie chère, de la relecture de la loi sur la pétition, du renforcement du dispositif des groupes parlementaire par des assistants parlementaires et de la dotation en bureaux des députés. La restitution de l’étude a connu la participation  des acteurs de la classe politique. Pour le député Mahama Sawadogo, président du groupe parlementaire de la majorité CDP , le bilan sur la 4^e législature avait été déjà fait au sein du groupe parlementaire CDP. Il a au cours de la restitution apporté des réponsesà certaines allégations notamment sur la transformation d’une question orale en question écrite, des questions « ripostes » et enquêtes parlementaires. Sur ce dernier point M. Sawadogo  a fait savoir que les précédentes enquêtes n’étaient pas publiées mais cette fois-ci à cause de la situation politique ou le gouvernement s’est engagé à lutter contre la corruption. Le député Arba Diallo, président du groupe parlementaire ADJ de l'opposition quant à lui souligne que des pistes  ont
été dégagées dans le rapport afin de consolider le processus démocratique au Burkina. pour l’opposition a été noyé au cours de cette législature par le parti majoritaire mais il faut que les députés de l’opposition prennent leur responsabilité et que chacun fasse le travail pour lequel il a été élu.