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Bobo-Dioulasso: Colère de la population après le viol d’une adolescente de 13 ans dans une des chambres de passe

 

Le mercredi 16 septembre 2020, une partie de la population du secteur 13 de la ville de Bobo-Dioulasso a exprimé son mécontentement contre l’implantation d’une auberge, devenue par la suite un maquis qui abritent des chambres de passe. Le comble pour les riverains, une adolescente de 13 ans aurait été violée dans l’une des chambres dudit maquis. Ainsi les mécontents ont exigé la fermeture pure et simple du  »maquis-auberge ».

A en croire les témoignages, le viol de l’adolescente de 13 ans est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, selon Daouda Kambé Ouattara de « Y’en a marre », cette adolescente aurait été violée dans l’une des chambres du maquis.

Et le fauteur se retrouve être celui qui est censé assurer la sécurité des lieux. Chose qui a poussé les riverains de l’auberge à exiger la fermeture immédiate des lieux. « A compter de ce matin, le maquis n’anime plus. Et on veillera à ce que, ce lieu ne serve plus à ces genres d’activités » a-t-il fait savoir.

Des témoins sur les lieux affirment que le local a été bâti pour être une auberge. Mais à la surprise générale, ce même local est devenu un maquis qui renferme en son sein des chambres de passe que les riverains disent ne pas cautionner. « Le maquis anime des fois jusqu’au petit matin. Les nuisances sonores nous empêchent de nous reposer paisiblement et jouent aussi sur les études de nos enfants car ne pouvant pas étudier la nuit. Ce lieu est un endroit de dépravation des mœurs, car, ayant entraîné un changement de comportement et d’accoutrement des adolescents du quartier » a déploré Sékou Ouédraogo résidant à proximité de l’auberge.

Ainsi, avant d’en arriver à cette situation, les riverains de cette auberge auraient tenté des pourparlers avec la propriétaire des lieux sans succès. Pour Daouda Kambé Ouattara, la dame en question n’a pas voulu écouter leurs doléances et propositions au sujet de son activité.

Face au mécontentement, souligne Daouda Ouattara, elle dit avoir entamé des démarches pour pouvoir reprendre ses activités car dit-elle détenir une autorisation à ce qu’elle fait.

Daouda Ouattara a toutefois signifié qu’au moment où les gens manifestaient sur les lieux, des autorités leur auraient invité à déguerpir vu que des démarches ont déjà été entreprises. Quant au propriétaire des lieux, elle refuse tout commentaire sur la question.

Rappelons que l’affaire est déjà sur la table du procureur et le fautif devra repondre certainement de ses actes.

LD

Ouest-info.net



18/09/2020
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