SAKISIDA

Campagne cotonnière 2012-2013, 245f cfa comme prix du kg du coton

L’association
interprofessionnelle du coton du Burkina a animé une conférence de presse ce 13
avril 2012 à Ouagadougou. Il s’est agi pour cette association de faire le bilan
de la campagne cotonnière écoulée et de présenter les différents prix de la campagne
à venir.

 

Tenue les 11 et 12 avril
2012 à Ouagadougou, l’assemblée générale de l’association interprofessionnelle
du coton du Burkina AICB a défini les différents prix d’achat du coton et des
intrants de la campagne cotonnière 2012_2013. Le prix planché d’achat du coton
est de 245f cfa pour le premier et de 220 f cfa pour le deuxième choix. Ces
prix selon le président de l’AICB Karim Traoré ont été obtenus grâce à un
mécanisme consensuel des différentes sociétés cotonnières et de l’union
nationale des producteurs du coton du Burkina.  Les prix des intrants sont fixés à 13 500f cfa
pour le NPK et à 15 500f cfa pour l’urée soit une baisse de 19%. Ces prix
sont subventionnés, selon Karim Traoré par l’Etat et les sociétés cotonnières à
plus de 22 milliards de francs cfa. L’objectif est d’atteindre une production
de 532 000 tonnes de coton pour la campagne à venir contre une production
de 414 500 tonnes pour la saison écoulée. Une saison qui a connu une crise
au sein des producteurs. Ceux-ci contestaient entre autre le prix planché du
coton qui était à 245f cfa comme la campagne à venir. Mais cette crise est
reléguée dans les pages des oubliettes selon le directeur général de la SOFITEX
Jean Paul SAWADOGO. Pour lui, les enseignements de la crise ont été tirés et
les états généraux du coton tenus ce mois à Ouagadougou ont permis de situer
les causes et les conséquences.  « Le
défi actuellement est de relancer la filière et de renforcer les capacités des
producteurs »
a dit Jean Paul SAWADOGO.  La campagne cotonnière à venir connait
néanmoins des difficultés sur la disponibilité des semences OGM. Cette
situation est due selon le directeur général de la SIFOTEX par un mélange
d’organismes qui a déclassé   un certain
nombre de semence. Cette situation a pour conséquence une diminution de
superficie en semence génétiquement modifiée et une augmentation de surface
pour le coton conventionnel. Pour le directeur général de Faso coton, le coton
OGM sera exploité sur 20% des surfaces et le reste pour le coton conventionnel.
Mais cela n’a pas d’incidences sur les prévisions à venir à rassurer Vamissa
Diomandé.

Nayalgdo Paul SAWADOGO



13/04/2012
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