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Dossier Djibrill Bassolé: Enfin les résultats de l’expert allemand disponibles!

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Mais en quoi précisément consistait en fait cette analyse?

Telle est la question posée, à laquelle l’expert allemand en investigations acoustiques, Hermann KÜNZEL, se devait de répondre!

Une question à deux volets, libellés comme suit:

1. La voix sur les bandes sonores incriminées est- elle réellement celle du prévenu?

2. la conversation enregistrée, est- elle un échange téléphonique normal?

En d’autres termes ici, il s’agit de vérifier s’il l’on n’est pas en présence d’un montage consistant à coller entre eux des bouts de phrases pour constituer une conversation téléphonique.

C’est à la quête des réponses précises à ces deux interrogations capitales, que début octobre 2016, la justice militaire a saisi l’expert KÜNZEL, lui donnant 21 jours pour rendre ses conclusions.

Sans réponse à la fin du mois d’octobre 2016 de l’expert, un délai supplémentaire de 10 jours lui a été accordé pour rendre les résultats de son analyse, qui sont depuis quelques jours à disposition du tribunal militaire.

Et à la lumière du contenu du travail d’expertise, traduit par les deux questions ci – contre précisées, il apparaît une chose fondamentale:

Le préalable indispensable à l’authentification de la voix contenue dans les bandes sonores incriminées, c’est:

LA VÉRIFICATION DE CE QUE LA CONVERSATION S’Y TROUVANT EST BIEN UN ÉCHANGE TÉLÉPHONIQUE NORMAL, ET NON, comme déjà souligné ci – devant, UN MONTAGE AYANT CONSISTÉ À COLLER DES BOUTS DE PHRASES COLLECTÉES, POUR FORMER UN ÉCHANGE TÉLÉPHONIQUE!

Parce que, vous en conviendrez volontiers, il est fastidieux, inutile par – dessus le marché, de procéder d’abord par l’authentification de la voix, pour par après découvrir dans la phase d’authentification de la normalité de l’échange, que l’on est en présence d’une conversation anormale obtenue par le montage de bouts de phrases collectées!

Si donc l’échange téléphonique n’est pas authentique de ce point de vue précis, quand bien même la voix contenue dans les bandes sonores incriminées se révélait authentique:

le juge d’instruction militaire doit constater le faux grossier versé par l’accusation, en rejetant purement et simplement les bandes sonores incriminées!

Pour ce faire, le refus supposé ou réel du prévenu, colporté via le site internet de Jeune Afrique dans sa livraison du 10 novembre 2016 à 17h29′ signé Benjamin ROGER, de fournir un échantillon de voix demandé par l’expert, ne pouvait nullement empêcher ce dernier de faire le travail à lui confié!

Ainsi donc, dans les tous prochains jours, très certainement, nous serons fixés sur les conclusions de l’expertise de monsieur Hermann KÜNZEL.

Normalement, sauf interférence, très fort probable pour ne pas dire… de la “PUISSANTE MAIN INVISIBLE”, celles – ci ne devraient pas différer des résultats auxquels l’expert privé français sollicité par les conseils juridiques du Général Djibril BASSOLÉ est parvenu au début de cette année 2016!

Dans l’hypothèse, mais vraiment invraisemblable, sauf toujours l’omniprésente interférence de “LA PUISSANTE MAIN INVISIBLE”, de résultats contradictoires avec ceux fournis par l’expert français, nécessairement, une contre – expertise est à effectuer par un troisième expert en investigations acoustiques, pour départager les deux précédents experts sollicités!

Et malgré la volonté…exprimée en coulisses de “LA PUISSANTE MAIN INVISIBLE” de…maintenir aussi longtemps que possible le prévenu en prison (ouf, c’est lâché!), tous les regards restent désormais tournés vers la justice militaire, ATTENDANT QU’ELLE RENDE LE RÉSULTAT, LOURD DE SENS, de cette énigme!

Mahamoudou Soulama et netafrique.net



28/11/2016
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