SAKISIDA

Le Burkina Faso a commémoré ce 25 novembre 2013, la Journée internationale pour l’éradication de la violence faite à l’égard des femmes, à travers une cérémonie présidée par Madame Chantal Compaoré, épouse du président du Faso, autour du thème: «Contribution des acteurs judiciaires à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles».

Plus de 500 femmes ont pris d’assaut la Maison de la Jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané de Ouagadougou.
La Première dame du Burkina a, à cette occasion, souligné que l’élimination des maltraitances à l’égard des femmes, relève d’une question de justice sociale.
Le monde de la justice a un rôle essentiel dans cette lutte qui, de son avis, est une question de dignité humaine.

Dans les villes et les campagnes, a-t-elle souligné, les femmes et les filles subissent des discriminations diverses. Les violences dont elles sont victimes portent atteinte à leur dignité, à leur intégrité physique ou morale et les briment économiquement.

D’où, selon l’épouse du Président du Faso, l’institution judiciaire, pilier fondamental dans une république, garantit le respect des droits et des libertés de tous les citoyens par l’application des textes en vigueur.
«Au nom de mes mères et de mes sœurs, j’interpelle les acteurs du monde de la justice à faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une quête permanente de dignité humaine…», a-t-elle souligné.

La Première dame a par ailleurs lancé un appel au gouvernement, aux partenaires techniques et financiers, aux leaders d’opinion, à tous les burkinabè, pour qu’ils s’investissent en faveur d’une justice plus proche des justiciables.