SAKISIDA

Gaoua : Il viole une déplacée interne de 14 ans

D.A.D. a comparu, le mardi 10 mai 2022, devant le TGI de Gaoua pour avoir entretenu des rapports sexuels avec K.R., sous la contrainte, courant avril 2022. Né en 1987 et orpailleur à Bantara, dans la commune de Kampti, il a, dans un premier temps reconnu avoir eu des rapports intimes avec la victime, une déplacée interne, mais avec son consentement. Dans sa première version des faits, il raconte entretenir des relations amoureuses avec K.R. pendant plus d’un mois avant les faits.

« Elle vend du poisson dans le yaar (marché) du site d’orpaillage. Un jour, après être sorti des galeries, je suis rentré à la maison pour me reposer. Elle est venue pour me vendre le poisson. Elle m’a demandé de payer tout si je l’aimais. Je lui ai fait savoir que depuis que je la courtise, je n’ai rien eu d’abord. C’est ainsi qu’elle m’a promis que si je payais, on allait coucher ensemble », relate l’accusé. La suite, il est rentré dans la maison et la fillette l’a suivi. Ils sont donc passés à l’acte. « Elle m’a demandé 10 000 F CFA, je lui ai dit de revenir quand je ferai sortir mon minerai », a-t-il poursuivi. Mais la victime, donnera une autre version des faits. Selon son récit, elle vendait son poisson non loin de la cour de D.A.D., quand une fille lui a fait savoir que quelqu’un l’y appelait.

Elle se rend alors chez le « violeur ». Une fois dans la cour, ce dernier va la saisir par les mains en prenant le soin de fermer sa bouche tout en l’enjoignant d’éviter de crier. « J’ai crié mais il y avait un maquis non loin avec beaucoup de bruit, ce qui a fait que personne ne m’a entendue », soutient-elle devant les juges. Confronté par la version de la victime et des interrogations du procureur, il finira par reconnaitre que l’acte a été sous la contrainte. « Je n’avais pas dit la vérité à la police », lâche-t-il. Au regard de l’âge de K.R., le procureur a requis que le tribunal se déclare incompétent puisque le code pénal prévoit que dans de telles circonstances, quand l’âge de la victime est comprise entre 13 et 15 ans, l’acte devient criminel. Le juge l’a suivi dans sa réquisition.

Sidwaya

D.A.D. a comparu, le mardi 10 mai 2022, devant le TGI de Gaoua pour avoir entretenu des rapports sexuels avec K.R., sous la contrainte, courant avril 2022. Né en 1987 et orpailleur à Bantara, dans la commune de Kampti, il a, dans un premier temps reconnu avoir eu des rapports intimes avec la victime, une déplacée interne, mais avec son consentement. Dans sa première version des faits, il raconte entretenir des relations amoureuses avec K.R. pendant plus d’un mois avant les faits.

« Elle vend du poisson dans le yaar (marché) du site d’orpaillage. Un jour, après être sorti des galeries, je suis rentré à la maison pour me reposer. Elle est venue pour me vendre le poisson. Elle m’a demandé de payer tout si je l’aimais. Je lui ai fait savoir que depuis que je la courtise, je n’ai rien eu d’abord. C’est ainsi qu’elle m’a promis que si je payais, on allait coucher ensemble », relate l’accusé. La suite, il est rentré dans la maison et la fillette l’a suivi. Ils sont donc passés à l’acte. « Elle m’a demandé 10 000 F CFA, je lui ai dit de revenir quand je ferai sortir mon minerai », a-t-il poursuivi. Mais la victime, donnera une autre version des faits. Selon son récit, elle vendait son poisson non loin de la cour de D.A.D., quand une fille lui a fait savoir que quelqu’un l’y appelait.

Elle se rend alors chez le « violeur ». Une fois dans la cour, ce dernier va la saisir par les mains en prenant le soin de fermer sa bouche tout en l’enjoignant d’éviter de crier. « J’ai crié mais il y avait un maquis non loin avec beaucoup de bruit, ce qui a fait que personne ne m’a entendue », soutient-elle devant les juges. Confronté par la version de la victime et des interrogations du procureur, il finira par reconnaitre que l’acte a été sous la contrainte. « Je n’avais pas dit la vérité à la police », lâche-t-il. Au regard de l’âge de K.R., le procureur a requis que le tribunal se déclare incompétent puisque le code pénal prévoit que dans de telles circonstances, quand l’âge de la victime est comprise entre 13 et 15 ans, l’acte devient criminel. Le juge l’a suivi dans sa réquisition.

Sidwaya



13/05/2022
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