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Gouvernement de Transition : Pas de vacances cette année

Contrairement à ce que laisse entendre une certaine opinion, le gouvernement de la transition n’ira pas en vacances cette année. C’est ce qu’a déclaré son porte-parole à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire ce jeudi 30 juillet 2015. Conseil au cours duquel la dépénalisation des délits de presse a également été adoptée.

 

Gouvernement de Transition : Pas de vacances cette année

Le gouvernement a coupé court aux ‘’rumeurs’’, pas de vacances gouvernementales cette année. Mieux, la période s’annonce studieuse. En plus des questions liées aux élections qui approchent à grands pas, le gouvernement tient à évacuer un certain nombre de dossiers importants. C’est en substance ce qui ressort des explications du porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire de ce jeudi 30 juillet. Le travail se poursuivra et les Conseils de ministres se tiendront comme d’habitude.

C’est certainement cet air studieux qui a prévalu au Conseil des ministres extraordinaire de ce jour, quand bien même celui hebdomadaire tenu mercredi 29 juillet a tiré jusqu’après 16 heures. « C’était simplement pour faire adopter un certain nombre de textes parce que, comme vous le savez, pour relire un certain nombre de réformes au niveau des ministères, ça prend beaucoup de temps. On s’est dit que si on allait les adopter en séance normale, avec tous les dossiers qu’on a, ça allait être difficile. C’est pourquoi on a consacré une session entière à toutes ces réformes au niveau des différents ministères », justifie Frédéric Nikiéma, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement.

Il a également fait cas d’un certain nombre de dossiers importants adoptés par le Conseil des ministres au titre de son ministère. Il s’agit de trois textes relatifs à la presse écrite, la presse en ligne et à la communication audiovisuelle. Ces textes visent à renforcer le professionnalisme, assurer une plus grande libéralisation du secteur, protéger les personnalités, les individus et à maintenir l’ordre public et la sécurité, explique le ministre.

Comme innovations majeures apportées par ces textes, on note entre autres que les directeurs généraux seront désormais désignés par appels à candidature, une suppression des peines privatives de liberté contre les journalistes (les peines de prison seront remplacées par les amendes). Cependant, relève Frédéric Nikiéma, cette « dépénalisation est partielle », en ce sens que le code pénal continue à s’appliquer sur un certain nombre d’infractions de presse. En plus de ces innovations, la question du droit d’accès aux sources d’information a été aussi consacrée par les textes.

Selon le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, ces initiatives viennent remplacer en tant que tel le code de l’information qui, en réalité, regroupait tous ces textes. A travers ces lois, le code sera ‘’ éclaté’’ en secteurs spécifiques : la presse écrite, la presse en ligne et l’audiovisuel.
Ces textes adoptés seront soumis au Conseil national de la Transition en vue de leur érection en loi.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



31/07/2015
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