SAKISIDA

L'Eglise vénézuélienne prend position sur l'absence d'Hugo Chavez

Aux mystères sur l’état de santé d’Hugo Chavez s’ajoutent des incertitudes
sur la situation politique du pays. Le président vénézuélien est attendu à
Caracas ce jeudi 10 janvier pour son investiture mais il est peu probable qu’il
quitte Cuba où il est hospitalisé depuis début décembre pour traiter son cancer.
Vide du pouvoir ou absence temporaire, le pays se déchire sur la question.
L’Eglise catholique prend, elle aussi, position.

 


 

Depuis quelques jours, Hugo Chavez n’est plus l’unique point de crispation de
la vie politique au Venezuela : il est détrôné par la Constitution.

Hommes politiques, professeurs de droit et maintenant ecclésiastiques se
penchent sur la loi fondamentale : que dit-elle, que prévoit-elle en cas
d’absence du président ?

La conférence épiscopale rappelle aujourd’hui qu’il est moralement
inacceptable de ne pas la respecter à la lettre. Il en va du « bien commun
du pays et de l’éthique
», a rappelé Monseigneur Diego Padron, président de
la conférence épiscopale du Venezuela.

L’Eglise proche des positions de la droite

Une position en apparence neutre et pleine de hauteur. Pourtant, ce
commentaire s’aligne sur les positions défendues par la droite. Les hauts
dignitaires de l’Eglise regrettent l’absence de transparence sur la santé du
président et réaffirment leur vigilance : pas question de tordre le texte en
faveur du camp chaviste !

L’Eglise reste un acteur influent dans un pays catholique à plus de 90% mais
ses régulières attaques contre Hugo Chavez l’ont éloignée des classes
populaires.

Cette dernière prise de position ne favorise pas l’apaisement dans un
Venezuela déjà fortement polarisé et inquiet sur son avenir.



08/01/2013
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