SAKISIDA

(RTB) Les gouverneurs des régions frontalières du Burkina, du Ghana et du Togo sont réunis depuis ce 8 Novembre dans la cité légendaire de la patate douce pour parler de sécurité. Cette rencontre voulue par les autorités frontalières de ces pays se tient pour la troisième fois consécutive et va durer 4 jours. Elle sera le lieu pour les participants de passer en revue tous les voies et moyens nécessaires à la cohabitation entre les habitants de ces régions. Après Tenkodogo en 2009 et Bolgatenga en 2011, c’est autour de la cité légendaire de la patate douce KOMBISSIRI d’accueillir la rencontre tripartite des gouverneurs des régions frontalières du Burkina, du Ghana et du Togo. Initiée par les autorités de ces entités frontalières en 2009 pour recenser leurs difficultés communes, la présente rencontre sera le lieu pour les participants de se pencher sur les importantes questions telles que l’insécurité transfrontalière, le grand banditisme, le vol de bétail, le trafic d’enfants, la circulation des armes à feu, la libre circulation des personnes et des biens. Selon le ministre en charge de l’administration territoriale, Jérôme BOUGOUMA, beaucoup de chose ont changé dans la gestion des conflits avec ces assises. « Par un simple coup de coup de fil entre le gouverneur du centre sud et son homologue du Ghana peut permettre de débloquer beaucoup de situations en attendant que les autorités supérieurs interviennent » a-t-il expliqué. C’est pourquoi dans son discours d’ouverture il a salué la tenue de cette rencontre qu’il considère comme un cadre pour magnifier l’entente et la cohésion entre les 3 Etats. Il a également formulé le vœu de voir au terme de la rencontre naître de bases essentielles pour lutter contre le banditisme transfrontalier. Les participants ont par ailleurs observé une minute de silence en hommage aux personnes ayant perdues la vie au cours de l’effondrement d’un immeuble au Ghana. A noter que pour le compte du Burkina ce sont les régions du centre Est et du Centre Sud qui participent à cette rencontre. P. Florence ZANGO