SAKISIDA

Yacouba Ladji Bama: « Et pourtant, je maintiens fermement ces soupçons. Ne vous en déplaise »

Le fait d’avoir mentionné dans mon post d’hier, relatif à l’incident de Dori, que j’avais de forts soupçons envers le parti au pouvoir et IAMGOLD Essakane, n’a pas manqué de susciter la furia de certains petits militants zélés et surexcités du pouvoir qui ne finissent pas de s’exciter un peu partout.
Certains en appellent à des poursuites judiciaires contre moi. D’autres, sans doute, dans un secret espoir d’entamer mon mental, n’hésitent à faire étalage de leur ignorance et de leur méconnaissance de Norbert Zongo qu’ils ne connaissent en réalité que de nom. Confondant les notions de soupçons et d’accusations, ils soutiennent que Norbert Zongo n’aurait pas fait de telles accusations hasardeuses. Et patati et patata.
Eh bien, à toute cette horde d’excités, je dis que je maintiens fermement mes soupçons. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent; je les maintiens très fermement. J’encourage vivement ceux qui parlent de poursuites judiciaires a y aller. Je les attends aussi très fermement et j’irai répondre au juge qui me convoquera.
Quant aux ignorants qui parlent de Norbert Zongo sans le connaître, je les invite à chercher à connaître davantage ce grand homme avant de l’évoquer. Au plus fort des menaces et autres tentatives d’intimidation contre sa personne il ne se contentait pas de simples soupçons envers le pouvoir d’alors. Il le tenait ouvertement pour responsable de tout ce qui pourrait lui arriver. La lettre qu’il avait adressée à certaines organisations de défense de la liberté de la presse et à des médias occidentaux le 27 mai 1994, suite à une tentative d’enlèvement à laquelle il venait d’échapper in extremis, en est une des illustrations: « …
Je tiens à vous informer que je prends les autorités de mon pays pour seules responsables de tout ce qui pourrait m’arriver ». Avait-il écrit sans que la terre ne s’arrête de tourner.
Pour le dire Norbert Zongo n’a pas eu besoin de présenter quelque preuve que ce soit. Si j’avais des preuves je ne parlerais de soupçons mais d’autre chose, chers moralisateurs. Si le français est trop compliqué pour vous, ce n’est pas ma faute. Retournez tranquillement à l’école.
À ces autres sbires qui n’ont que le mot « journaliste partisan » à la bouche, sans savoir grand chose de ce métier, espérant pouvoir ainsi saper mon moral, je dis votre glaive m’atteindra le jour où vous réussirez à démontrer que j’ai raconté des mensonges sur le compte de votre pouvoir. Autrement tant que ce sera pour des cas de vérité, comme ce fut le cas des achats de consciences avec les kits de riz gras ou les T-shirt orange à Dori, vos médisances passeront sur moi telle l’eau de pluie sur les plumes du canard.
Alors, chers messieurs zélés et excités faites ce que vous voulez. Car moi je continuerai de faire ce que j’ai à faire. Comme si de rien n’était.
netafrique.net


18/12/2020
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