Affaire Gualbert Kaboré : L’injustice appelle l’indiscipline
C’est une histoire dont les Burkinabè auraient sûrement fait l’économie.
Surtout après le parcours remarquable effectué en terre sud-africaine par les
Etalons, à l’occasion de la 29e Coupe d’Afrique des nations de football. Suivi
de l’accueil triomphal réservé au onze national à son retour à Ouagadougou.
A l’évidence, c’était mal connaître les impondérables de la vie publique au
Burkina. Du coup, c’est quasiment la gueule de bois en ce moment dans les
milieux avisés.
Entre quatre murs, bien à l’abri des regards indiscrets, l’on s’interroge sur
les raisons qui ont pu conduire les autorités à prendre telle décision plutôt
qu’une autre.
La gaffe qui gâche la fête
Que s’est-il donc passé au sein de l’encadrement technique des Etalons du
Burkina, entre la finale de la CAN et la réception offerte par le Président du
Faso ?
La question loin d’être banale, mérite d’être posée au regard de l’ambiance
délétère qui règne en ce moment autour des héros de Jo’Burg. Surtout que les
faits tendent à confirmer que des membres de l’encadrement technique se sont vu
refuser les reconnaissances de la Nation. Contrairement à la majorité du
groupe.
Dans ces instants de joie historique, l’heure ne devrait-elle pas être à
l’union en vue des batailles à venir ? Les explications maladroites du président
de la fédération burkinabè de football à ce sujet, ne tiennent pas la route.
Si la délégation dans son ensemble est méritante, alors nul ne devrait être
exclu. Surtout s’il est acquis que les intéressés ont bel et bien joué leur
partition.
Une faute qui en appelle une autre
Certes, le refus de Gualbert Kaboré de se rendre à la réception
présidentielle n’est pas admissible, si elle n’est pas justifiée. Mais elle est
tout aussi condamnable que l’acte qui l’a poussé à agir ainsi !
En tout état de cause, il convient d’éviter les frustrations inutiles qui ne
riment à rien. Sinon qu’elles contribuent à entretenir la division entre les
fils et les filles d’une même patrie !
Personne n’est dupe. Les réaménagements, dont il est question en ce moment,
ne sont en vérité que des sanctions qui ont été prononcées à l’encontre des
personnes concernées. Le décrochage de Sidi Napon n’est d’ailleurs pas une
surprise.
Depuis le début, nous avions attiré l’attention sur le fait que cette
combinaison entre deux ex- prétendants au même poste de sélectionneur national,
ne marcherait pas. Et ce, pour des raisons que l’on peut aisément
deviner…Aujourd’hui il faut bien admettre que l’on aurait pu mieux faire.
Juvénal SOME
Lefaso.net
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