Arrivé au quartier pénitentiaire de la CPI, Charles Blé Goudé comparaîtra la semaine prochaine
Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'ex-leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, très proche de l'ancien Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo est arrivé, samedi soir, au Pays-Bas où il comparaitra en fin de semaine prochaine devant la Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye.
Selon une source proche de la CPI, l'avion transportant le prévenu et prêté par la Belgique, a atterri en début de soirée, après avoir décollé vers 10h00 GMT de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.
Escorté notamment par plusieurs agents de sécurité de la Cour pénale internationale, Charles Blé Goudé a été transféré au quartier pénitentiaire de la Cour.
Il passera la nuit à la prison de Scheveningen, le centre de détention de la CPI. M. Blé Goudé sera logé dans la même aile que Jean-Pierre Bemba, Thomas Lubanga, ou encore Germain Katanga, mais aussi bien sûr celle où est détenu depuis fin novembre 2011 son mentor Laurent Gbagbo
Dans un communiqué dont APA a obtenu copie, la CPI indique que la date de la première comparution de M. Charles Blé Goudé sera fixée « en temps voulu » par les juges, alors que d'autres sources annoncent que ça sera en fin de semaine prochaine, vu que, lundi, se tient le G7 à La Haye.
Pendant cette audience, Charles Blé Goudé devra confirmer son identité. On lui lira son mandat d'arrêt ainsi que les charges qui pèsent sur lui. Un agenda sera ensuite fixé pour l'audience de confirmation des charges, prévue en général dans les six mois qui suivent l'arrivée d'un suspect à La Haye.
Surnommé le « Général de la rue », Charles Blé Goudé, ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, a été arrêté au Ghana en janvier 2013 après un an et demi de cavale. M. Blé Goudé a été ensuite transféré à Abidjan où il était détenu dans une « résidence protégée » tenue secrète.
Jeudi, le gouvernement ivoirien a donné son accord pour remettre Charles Blé Goudé à la CPI qui l'accuse d'avoir été co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d'actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
LS/APA
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