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Burkina-Justice-Assises-Criminelles

Il écope de cinq ans de prison avec sursis pour avoir  dissiper près de 60 millions de FCFA

Ouagadougou 15 Juin 2015 (AIB)-Poursuivi pour détournements de derniers publics, Hugues Christian Bonzi a été condamné lundi, à  cinq ans de prison avec sursis, au terme de la première journée des assises criminelles de la cour d’appel de Ouagadougou.  

La chambre criminelle de la cour d’appel de Ouagadougou a condamné Hugues Christian Bonzi à cinq ans de prison avec sursis, à une  amende d’un million, à payer la somme de 10 millions à titres de dommages et intérêts et à restituer la somme de 61 171 506 FCFA à l’Etat burkinabè.

Inspecteur du trésor affecté à l’ambassade du Burkina Faso à Paris d’août 2003 à mars 2009, Hugues Christian Bonzi a utilisé par devers lui, la somme de 61 171 506 FCFA destiné au trésor de l’Etat.

« J’avais un découvert bancaire d’environ de près de 2 620 000 FCFA à éponger et des soins à apporter à mon enfant atteint d’asthme»,  a-t-il expliqué, reconnaissant qu’il a utilisé la somme pour gérer ses problèmes.

Cette affaire a marqué le début des assises criminelles prévues du 15 au 30 juin 2015, après le rendez-vous manqué de début mai, lié à  un différend entre le barreau et la cour d’appel de Ouagadougou.

Selon le bâtonnier  Me Mamadou Traoré, les avocats se plaignaient du court délai pour préparer la défense des clients et non à cause d’une question de rémunération comme rapporté par certains.

 « Dans notre pays, les assises criminelles ne sont pas encore permanentes, il faut chaque fois un arrêté du ministre de la justice et la fixation des dates par le procureur général et dans ces conditions, la transmission des dossiers aux avocats connait  parfois des retards qui jouent sur la qualité et sur les droits  de la défense»,  a-t-il expliqué.

Ces problèmes de son avis, sont en train de trouver solution grâce à une  disposition qui est en vue.

 Les présentes assises criminelles ont, à leur programme, une vingtaine de dossiers, notamment celui d’Ousmane Guiro, du nom de l’ancien directeur général des Douanes, chez qui il a été retrouvé  près de  deux milliards de FCFA en espèces.

Le dossier a été programmé du 18 au 20 juin 2015.

Agence d’Information du Burkina