Article régulièrement actualisé. Heures données en temps universel (TU)
Edition spéciale sur RFI de 17h à 20h (TU)
L'essentiel :
■ Une fusillade a retenti entre 11h et 11h30 dans les locaux de Charlie Hebdo
■ Le parquet de Paris fait état de 12 morts. Des blessés sont entre la vie et la mort
■ Le président Hollande est venu sur les lieux et s'est exprimé, évoquant un « attentat terroriste »
■ Un des assaillants aurait crié : « Le prophète est vengé ! », selon un témoin cité par une source policière
■ Les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski sont morts
■ La police active un numéro vert, 08.05.02.17.17 ; le plan Vigipirate a été relevé à son niveau maximal « alerte attentat » à Paris
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15h10 : Le mode opératoire des tueurs impliqués dans l'attentat contre l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, leur calme, leur détermination et leur efficacité, est la marque d'hommes ayant subi un entraînement poussé, de type militaire, ont affirmé à l'AFP des sources policières.
Le boulevard Richard-Lenoir est toujours bloqué à la circulation ; la sécurité est renforcée dans de nombreux lieux publics - gares, grands magasins (dont certains ont fermé leurs portes) ; le plan Vigipirate est passé au niveau maximal « Alerte attentat ».
Le siège de Charlie Hebdo
14h47 : Bernard Maris, économiste et chroniqueur sur France Inter, fait partie des victimes, a indiqué Radio France.
14h28 : « Trois criminels » sont impliqués, a indiqué le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
14h09 : La police a lancé un appel à témoins afin de recueillir tout témoignage sur cet attentat : 08.05.02.17.17
13:50 : Dans une vidéo montrant les assaillants en fuite, on les entend crier en arabe: « On a tué Charlie Hebdo ! »
13:24 : Confirmation du décès des dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski.
13:12 : Début de la réunion interministérielle de crise à l'Elysée, autour de François Hollande.
13:00 : Sur les réseaux sociaux, un logo circule très largement : « Je suis Charlie »
12:50 : Le Conseil du culte musulman condamne un « acte barbare ».
12:37: Les sorties scolaires sont annulées dans la capitale. Un dispositif policier de grande ampleur est mis en place.
12:35 : Les dessinateurs Cabu et Tignous feraient partie des victimes.
12:20 : Un des assaillants aurait crié : « Le prophète est vengé ! », selon un témoin cité par une source policière.
12:19 : Le parquet revoit le bilan à la hausse : 12 morts.
12:12 : Selon Christophe Deloire, directeur général de Reporter Sans Frontières, « ils se sont attaqués à un symbole de la République, à un symbole de la liberté. »
12:10 : RFI a pu joindre l’une des journalistes de Charlie Hebdo, Sigolène Vinson qui était dans la rédaction au moment des faits. Elle a été braquée par l’un des deux hommes qui lui a dit : « Je ne te tue pas car tu es une femme et on ne tue pas les femmes, mais tu dois te convertir à l’islam, lire le coran et te voiler ». Ensuite, il est parti en criant « Allahou Akbar, Allahou Akbar ».
12:02 : Le président Hollande a quitté les lieux. Selon l'envoyée spéciale de RFI sur les lieux, les derniers cars du Samu étaient également en train de quitter les locaux.
11:57 : Les deux hommes sont en fuite, lourdement armés. Ils ont abandonné leur véhicule dans le XIXe arrondissement (nord de la capitale).
11:50 : « Il s'agit d'un attentat terroriste, ça ne fait aucun doute » (François Hollande).
11:47 : François Hollande est arrivé sur les lieux, évoque un acte d'une « exceptionnelle barbarie ». Quatre blessés sont entre la vie et la mort.
« La France est aujourd’hui devant un choc, un choc qui est celui d’un attentat car c’est un attentat terroriste. Ça ne fait pas de doute, a déclaré le chef de l’Etat. Et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé, mais qui était justement protégé. Dans ces moments-là, il faut faire également bloc, montrer que nous sommes un pays uni. Nous savons réagir comme il convient, c’est-à-dire avec fermeté, mais avec toujours le souci de l’unité nationale. »
11:46 : Plan vigipirate relevé au niveau « alerte attentats ».
Louis Caprioli
Le Premier ministre Manuel Valls a décidé ce mercredi 7 janvier de relever le plan Vigipirate au niveau « alerte attentats», a indiqué Matignon à l’Agence France Presse. C’est le niveau le plus élevé et il sera appliqué sur toute la région Ile de France. Il vise à prévenir des attentats majeurs. Le président François Hollande qui s’est rendu sur les lieux du drame ce matin, a précisé que plusieurs attentats avaient été déjoués ces dernières semaines.
Pour Louis Capriolli, ancien chef de la DST, les locaux du journal n'étaient plus protégés.
11:35 : Le parquet de Paris fait état de 11 morts, dont deux policiers.
10:30 : « Des tirs ont eu lieu dans le hall de l'hebdomadaire en fin de matinée », a confirmé une source policière. Les individus étaient au nombre de deux et étaient armés « d'une kalachnikov et d'un lance-roquette. »
En quittant les lieux, les assaillants ont échangé des coups de feu avec des policiers. Un automobiliste a par la suite été braqué.
Le président Hollande doit se rendre sur les lieux. Une réunion de crise doit se tenir à 13h00, annonce l'Elysée. Des équipes de secours se relaient devant les locaux.