SAKISIDA

Hier nuit, aux environs de 21h, deux hommes de tenue, tous ivres, se sont copieusement frappés dans un maquis de la place. Des gens sont intervenus, pour les séparer, et c’est en moment, que l’un sort son arme, et l’autre la saisit rapidement. C’était le sauve qui peut. Une personne qui les connait sans doute, crie sur eux en disant : »Je vais appeler lieutenant ». Ils ont cessé immédiatement la bagarre.
Mais, l’arme a disparu. L’homme de tenue est paniqué. Il est devenu subitement lucide. Il va vers son camarade et le supplie de lui remettre son arme.  » Tu sais que nous sommes des amis. Je t’ai pris sur ma moto et nous sommes venus ensemble ici. Je te demande pardon. Remets moi l’arme, sinon j’aurai des problèmes ».
Son camarade jure de ne l’avoir pas prise.

Liberation Burkina