Burkina Faso : 40 988 avortements selon l'annuaire statistique 2017
Au Burkina, 24 à 28% des décès hospitaliers sont liés à l’avortement. Dans une étude faite entre avril 2018 et mai 2019 par une équipe du Professeur Thiéba, 217 cas de grossesse non désirée ont été relevés. Parmi ces grossesses non désirées, 74% ont abouti à un avortement provoqué clandestin et la tranche d’âge retrouvée était de 22 ans.
Les raisons avancées qui sous-tendent ces avortements provoqués clandestins sont diverses.
Il y a des raisons d’ordre social, notamment le refus de la paternité, la pression de la famille (père), la pression du partenaire, souvent, l’âge de fille (trop jeune) et aussi le célibat. Il y a également des raisons d’ordre économique, notamment le chômage, le faible revenu, la scolarité.
S'exprimant à l'occasion de la journée internationale de l'interruption sécurisée de grossesse, la directrice de la santé et de la famille, Valérie Marcella Zombré/Sanon a indiqué que selon l'annuaire statistique 2017, au Burkina Faso il a été enregistré:
40 988 avortements dont 38 925 spontanés, 1943 clandestins et 120 thérapeutiques. Le taux des avortements n'est pas exhaustif en raison de la difficulté à dénombrer ceux qui n'ont pas été signalés du fait de leur caractère clandestin.
SOGOB
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