Burkina/Cascades : Un prédateur sexuel et pyromane échappe à la condamnation
Un prédateur sexuel et pyromane, à la fois, a comparu ce jeudi 18 novembre 2021 devant la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso siégeant à Banfora, dans la région des Cascades, pour fait de viol et destruction de biens matériels.
Les faits remontent à l’année 2006, une nuit du 16 octobre.
Sous la menace d’une machette, ce prédateur sexuel et pyromane du nom de Boureima, âgé d’une trentaine d’année, violait une femme chez elle à domicile, en présence de ses cinq enfants.
Après les faits, la pauvre dame très apeurée était allée se cacher dans un champ de maïs.
De retour à la maison, son époux Oumarou fut informé par les enfants que leur mère se trouve dans le champ de maïs.
Une fois mis au courant du cauchemar vécu par sa femme, Oumarou se muni d’une machette et se rendait chez le violeur de sa femme pour en découdre avec lui.
Ce dernier était un manœuvre occasionnel chez un autre habitant du village. Arrivé sur les lieux, le débat tourne court, et le violeur aura la vie sauve grâce à ses longues jambes.
Mais contre toute attente, Boureima se dirige tout droit au domicile de Oumarou et y met le feu à la maison, avant de prendre la clé des champs pour se retrouver à la frontière ivoirienne.
« Pris de remords » a-t-on dit, il décide de revenir sur ses pas. C’est le lendemain de son arrivée, qu’il a été ligoté et remis aux OPJ par son employeur.
Selon le Ministère public, Boureima le violeur-pyromane a justifié son acte, en enquête préliminaire tout comme devant le juge d’instruction en son temps, que c’était dans le but de « satisfaire une forte envie sexuelle ».
Malheureusement à l’audience de ce 18 novembre 2021, Boureima qui avait bénéficié d’une mise en liberté provisoire, n’était pas comparant et était jugé par défaut.
A écouter le Procureur dans ses réquisitions, et au regard des dispositions du nouveau code pénal entré en vigueur courant 2018, ce dossier devait être jugé au plus tard le 28 juin 2021.
Donc, il a estimé que l’action est éteinte pour cause de prescription.
Ainsi, ce prédateur sexuel et pyromane est libre.
Agence d’Information du Burkina
My/ata
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