DISCOURS DE BLAISE COMPAORE, PRESIDENT DU FASO, PRESIDENT EN EXERCICE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE L’ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES: 20ème ANNIVERSAIRE OHADA
- Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil des Ministres de l’OHADA ;
- Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de la République Française ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et interafricaines ;
- Mesdames et Messieurs les Experts;
- Distinguées personnalités du monde du droit ;
- Honorables invités ;
- Mesdames, Messieurs ;
Je voudrais tout d’abord, au nom du Gouvernement et du peuple burkinabè, et en mon nom personnel, vous exprimer l’honneur et le plaisir que nous ressentons, d’accueillir la présente session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).
A leurs Excellences, Messieurs :
- Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ;
- Denis Sassou Nguesso, Président de la République Congolaise, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC ;
- Faure Gnassimbé, Président de la République Togolaise, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA ;
- Yayi Boni, Président de la République du Bénin ;
- Mahamoudou Issoufou, Président de la République du Niger ;
- Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali ;
- Rui Duarte BARROS, Premier ministre de transition de Guinée Bissau.
J’adresse mes sincères remerciements, pour leur présence effective à ces assises qui marquent les 20 ans de vie et d’action de notre Institution.
Je salue leur engagement constant dans la réalisation de notre ambition partagée de bâtir en Afrique, un espace de vie économique fondé sur le respect de règles juridiques communes, ouvert et favorable à toutes les initiatives de construction du développement et dont le principal vecteur est l’OHADA, véritable Organisation Panafricaine de normalisation juridique et d’intégration.
Mesdames, Messieurs ;
Le 17 octobre 2008, la signature du traité révisé de l’OHADA consacrait la création de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement comme organe faîtière de cette Institution.
Aujourd’hui se tient la première réunion statutaire de notre Conseil.
Au-delà de la symbolique que représente son inscription dans le cadre des manifestations marquant le 20ème anniversaire de l’OHADA, la rencontre de ce jour traduit notre volonté de conférer à notre Organisation, les atouts essentiels pour aborder l’avenir avec sérénité et impulser la réalisation des missions qui lui sont assignées, dans un contexte de compétition où les pays en développement doivent prendre pleinement leur place dans le jeu économique mondial.
Il s’agit de travailler à relever avec succès les nombreux défis imposés à notre continent par la désorganisation du tissu économique de nos pays, consécutive à la crise économique mondiale dont la persistance affecte l’élan de développement.
Il s’agit également de créer les conditions pour des investissements encore plus intenses et sécurisés, en renforçant la confiance des acteurs économiques vis-à-vis de nos systèmes juridiques.
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs ;
Deux décennies après la création de l’OHADA, le constat est encourageant en termes de promotion de la croissance économique et de l’emploi, d’amélioration de l’environnement juridique pour la création des entreprises, d’accroissement de l’accessibilité au crédit, de sécurisation des investissements étrangers directs et d’impulsion du progrès social dans nos pays.
Ces résultats significatifs confortent notre optimisme et notre vision pour une Afrique unie, stable et prospère.
Nous devons alors continuer d’œuvrer à la consolidation des performances de l’Organisation, en veillant à rendre plus efficient le mécanisme de financement autonome mis en place.
- Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Distinguées personnalités du monde du droit ;
- Honorables invités ;
- Mesdames, Messieurs ;
Les vingt années d’expérience de l’intégration juridique qui viennent de s’écouler, révèlent la nécessité d’envisager des procédés plus souples d’harmonisation du Droit.
La résolution des conflits de normes et de compétences avec des organisations d’intégration voisines, est aussi un enjeu majeur pour des interventions coordonnées et plus efficaces au sein de l’espace OHADA.
Dans ce sens, le Burkina Faso apprécie la création du cadre de concertation avec les autres organisations régionales sur le continent africain, en ce que cela permet d’assurer la sérénité et la cohérence générale de notre intégration juridique.
Il importe également de consolider les Commissions Nationales OHADA et de renforcer leur rôle dans l’identification des besoins de droit, la production et le suivi de l’application du droit commun.
Mesdames, Messieurs ;
L’OHADA est aujourd’hui un modèle d’intégration qui fait la fierté de ses membres et l’admiration des autres acteurs du développement, grâce au soutien de nombreux pays et organisations partenaires, repartis à travers le monde.
Je réitère à ceux-ci, la gratitude de nos peuples pour les actions multiformes déployées en faveur de l’évolution qualitative et de l’expansion géographique de l’OHADA.
- Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil des Ministres de l’OHADA;
- Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de la République Française ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et interafricaines ;
- Mesdames et Messieurs les Experts;
- Distinguées personnalités du monde du droit ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil des Ministres de l’OHADA ;
- Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de la République Française ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et interafricaines ;
- Mesdames et Messieurs les Experts;
- Distinguées personnalités du monde du droit ;
- Honorables invités ;
- Mesdames, Messieurs ;
Je voudrais tout d’abord, au nom du Gouvernement et du peuple burkinabè, et en mon nom personnel, vous exprimer l’honneur et le plaisir que nous ressentons, d’accueillir la présente session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).
A leurs Excellences, Messieurs :
- Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ;
- Denis Sassou Nguesso, Président de la République Congolaise, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC ;
- Faure Gnassimbé, Président de la République Togolaise, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA ;
- Yayi Boni, Président de la République du Bénin ;
- Mahamoudou Issoufou, Président de la République du Niger ;
- Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali ;
- Rui Duarte BARROS, Premier ministre de transition de Guinée Bissau.
J’adresse mes sincères remerciements, pour leur présence effective à ces assises qui marquent les 20 ans de vie et d’action de notre Institution.
Je salue leur engagement constant dans la réalisation de notre ambition partagée de bâtir en Afrique, un espace de vie économique fondé sur le respect de règles juridiques communes, ouvert et favorable à toutes les initiatives de construction du développement et dont le principal vecteur est l’OHADA, véritable Organisation Panafricaine de normalisation juridique et d’intégration.
Mesdames, Messieurs ;
Le 17 octobre 2008, la signature du traité révisé de l’OHADA consacrait la création de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement comme organe faîtière de cette Institution.
Aujourd’hui se tient la première réunion statutaire de notre Conseil.
Au-delà de la symbolique que représente son inscription dans le cadre des manifestations marquant le 20ème anniversaire de l’OHADA, la rencontre de ce jour traduit notre volonté de conférer à notre Organisation, les atouts essentiels pour aborder l’avenir avec sérénité et impulser la réalisation des missions qui lui sont assignées, dans un contexte de compétition où les pays en développement doivent prendre pleinement leur place dans le jeu économique mondial.
Il s’agit de travailler à relever avec succès les nombreux défis imposés à notre continent par la désorganisation du tissu économique de nos pays, consécutive à la crise économique mondiale dont la persistance affecte l’élan de développement.
Il s’agit également de créer les conditions pour des investissements encore plus intenses et sécurisés, en renforçant la confiance des acteurs économiques vis-à-vis de nos systèmes juridiques.
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs ;
Deux décennies après la création de l’OHADA, le constat est encourageant en termes de promotion de la croissance économique et de l’emploi, d’amélioration de l’environnement juridique pour la création des entreprises, d’accroissement de l’accessibilité au crédit, de sécurisation des investissements étrangers directs et d’impulsion du progrès social dans nos pays.
Ces résultats significatifs confortent notre optimisme et notre vision pour une Afrique unie, stable et prospère.
Nous devons alors continuer d’œuvrer à la consolidation des performances de l’Organisation, en veillant à rendre plus efficient le mécanisme de financement autonome mis en place.
- Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Distinguées personnalités du monde du droit ;
- Honorables invités ;
- Mesdames, Messieurs ;
Les vingt années d’expérience de l’intégration juridique qui viennent de s’écouler, révèlent la nécessité d’envisager des procédés plus souples d’harmonisation du Droit.
La résolution des conflits de normes et de compétences avec des organisations d’intégration voisines, est aussi un enjeu majeur pour des interventions coordonnées et plus efficaces au sein de l’espace OHADA.
Dans ce sens, le Burkina Faso apprécie la création du cadre de concertation avec les autres organisations régionales sur le continent africain, en ce que cela permet d’assurer la sérénité et la cohérence générale de notre intégration juridique.
Il importe également de consolider les Commissions Nationales OHADA et de renforcer leur rôle dans l’identification des besoins de droit, la production et le suivi de l’application du droit commun.
Mesdames, Messieurs ;
L’OHADA est aujourd’hui un modèle d’intégration qui fait la fierté de ses membres et l’admiration des autres acteurs du développement, grâce au soutien de nombreux pays et organisations partenaires, repartis à travers le monde.
Je réitère à ceux-ci, la gratitude de nos peuples pour les actions multiformes déployées en faveur de l’évolution qualitative et de l’expansion géographique de l’OHADA.
- Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil des Ministres de l’OHADA;
- Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de la République Française ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et interafricaines ;
- Mesdames et Messieurs les Experts;
- Distinguées personnalités du monde du droit ;
- Honorables invités ;
- Mesdames, Messieurs ;
Les résultats remarquables enregistrés au cours de ces deux dernières décennies font de l’OHADA un acteur majeur dans le processus de réflexion engagée au niveau global, pour l’amélioration constante de la gouvernance juridique du monde des affaires et pour la réalisation de l’intégration économique.
Je demeure convaincu que cet instrument promu par le traité de 1993 reste pour nos Etats, une voie privilégiée pour la restauration et la consolidation d’une confiance forte dans le monde des affaires.
En formant le vœu que les réflexions qui seront menées autour du thème « l’OHADA, 20 ans déjà : bilan et perspectives » permettent d’imprimer de nouvelles orientations à cette grande Institution dont les mérites sont reconnus au plan international, je déclare ouverte la première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OHADA.
Je vous remercie.
Ouagadougou, le 17 octobre 2013.
Blaise COMPAORE
Président du Faso.
(Site web: www.presidence.bf)
Les résultats remarquables enregistrés au cours de ces deux dernières décennies font de l’OHADA un acteur majeur dans le processus de réflexion engagée au niveau global, pour l’amélioration constante de la gouvernance juridique du monde des affaires et pour la réalisation de l’intégration économique.
Je demeure convaincu que cet instrument promu par le traité de 1993 reste pour nos Etats, une voie privilégiée pour la restauration et la consolidation d’une confiance forte dans le monde des affaires.
En formant le vœu que les réflexions qui seront menées autour du thème « l’OHADA, 20 ans déjà : bilan et perspectives » permettent d’imprimer de nouvelles orientations à cette grande Institution dont les mérites sont reconnus au plan international, je déclare ouverte la première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OHADA.
Je vous remercie.
Ouagadougou, le 17 octobre 2013.
Blaise COMPAORE
Président du Faso.
(Site web: www.presidence.bf)
A découvrir aussi
- Le Mogho Naaba au Front républicain: «La politique doit être un vecteur de cohésion et de construction»
- Burkina : Le colonel Bamba aux mains de la Gendarmerie
- Liste nominative des députés élus
Retour aux articles de la catégorie Politique -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 262 autres membres