SAKISIDA

Guézouma Sanogo ou la nouvelle dynamique de l’AJB

 

Guézouma Sanogo, 37 ans, tient les rênes de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).Il est journaliste à la Radio nationale du Burkina pourtant rien ne le prédisposait à ce métier. Le 22 novembre 2014 GuézoumaSanogo, journaliste à la Radio nationale du Burkina est porté par ses pairs à la tête de l’Association des journalistes du Burkina (AJB). Comment le natif de Koloko, dans la province du Kénédougou en est arrivé à ce niveau ? « Guézoum » comme l’appelle certains de ses proches n’avait jamais imaginé être journaliste à plus forte raison être aux commandes d’un grand regroupement d’hommes de la plume au pays des Hommes intègres. Lui qui pensait en se présentant au concours d’Agent de maitrise de l’information section programmes en 2001 être à sa sortie un informaticien. C’est au cours de la formation qu’il découvrira que son métier n’est rien d’autre que du journalisme. Après un passage à la Radio rurale à l’issue de sa formation, Guézouma Sanogo reprend le chemin de l’école pour en ressortir Conseiller en science et technique de l’information et de la communication. Humilité et travail ont été les clés de la réussite du jeune président de l’AJB. « On ne doit pas être trop grand pour demander l’avis de son confrère. Il ne faut jamais être pédant et pressé au point de se passer des explications de celui qui connait. Aucune critique n’est de trop dans le journalisme », a souligné M. Sanogo. Et de poursuivre : « C’est un outil de combat, mais il faut surtout l’utiliser au profit du peuple. Le journaliste doit contribuer à l’éveil des consciences des citoyens ». A peine porté à la tête de l’AJB, Guézouma nourri des grandes ambitions pour la structure. Parmi lesquelles figure en bonne place la carte de presse, l’application de la convention collective, le statut particulier des médias d’Etat et le respect de l’éthique et de la déontologie. Conscient qu’il est plus facile de violer la liberté de presse que de la protéger il rêve consolider les acquis et contribuer à bâtir une organisation forte qui puisse faire face aux défis qui se posent aux journalistes au Burkina, en Afrique et dans le monde entier.Mais pour atteindre cet objectif, Guézouma Sanogo reconnait avoir besoin de l’accompagnement de ses confrères. Un appel qui est déjà entendu par Tiergou Pierre Dabiré, secrétaire général d’honneur de l’AJB. Il pense que le fait que Guézouma Sanogo, à la tête de l’AJB, est une bonne chose pour la structure. Il ne tarit pas d’éloges pour le successeur de Jean Claude Médah, son compagnon de lutte. « Guézouma est une personne consensuelle. Il faut qu’il ait une orientation, savoir défendre les intérêts de l’AJB, il doit être ouvert, avoir un esprit d’écoute, un esprit de dialogue avec les autorités, le Conseil supérieur de la communication, les patrons de presse et les autres organisations de la presse », a-t-il conseillé. A 37 ans Guézouma Sanogo est un cœur à prendre et sans enfant.Guézoum est un adepte du respect de valeurs humaines telles que l’intégrité, l’honneur, le respect du prochain, honnêteté, etc. Steven Ozias KIEMTORE kizozias@yahoo.fr



08/01/2015
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