INTERPELLATIONS DE PRO-COMPAORÉ : « on peut se poser la question de savoir s’il n’y a pas anguille sous roche » Mushingui Tulinabo
Le gouvernement burkinabè a rencontré les grandes chancelleries présentes au Burkina Faso ce lundi 13 avril 2015. Le but de cette rencontre, était de faire un point sur le processus ayant conduit à la modification du Code électoral et la récente évolution de l’actualité politique marquée par les interpellations d’anciens ministres.
Selon le chef de la diplomatie américaine au Burkina Faso, Mushingui Tulinabo, le peuple burkinabè doit avoir l’opportunité de choisir en toute liberté ses candidats et ces candidats doivent provenir de toutes les couches sociales du pays.
C’est aux électeurs de faire leur choix et « nous allons les accompagner dans leur choix. Le principe de base étant l’inclusion de tous les groupes sociaux » a-t-il affirmé.
Quant aux arrestations de personnalités politiques survenues ces derniers jours et au regard de la liste des personnes, « on peut se poser la question de savoir s’il n’y a pas anguille sous roche ?», s’est-il interrogé.
Mais selon le diplomate américain, si l’on a commis « une erreur » et qu’il y ait des « preuves claires » sur ces faits, il est tout fait normal qu’on puisse répondre devant la justice.
« Mais ce qui nous intéresse dans ce domaine, c’est l’application claire et nette de la procédure judiciaire existant en la matière à l’égard de tout le monde », a affirmé Tulinabo Mushingui. Sur ce dernier point l’ambassadeur américain s’est dit satisfait quant aux réponses du gouvernement burkinabè.
« Une transition est un processus fragile »
Pour l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Alain Hollevill, l’Union européenne travaille en partenariat avec les acteurs politiques et sociaux du Burkina.
« Nous avons mis beaucoup de moyens dans l’appui aux élections et nous souhaitons que le processus de la Transition évolue comme il a été prévu dans le respect du calendrier qui été prévu à cet effet » a-t-il déclaré.
Alain Hollevill recommande de respecter le caractère inclusif du processus en laissant le soin aux électeurs de juger.
« Nous savons tous qu’une transition est un processus fragile et ce que nous souhaitons, c’est qu’aucun comportement ne vienne à la fragiliser davantage » dira-t-il pour conclure.
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