L’Angola interdit l’Islam sur son sol et détruit les mosquées
L’Angola, pays à 95 % chrétien, 55% des Angolais sont catholiques, et un quart appartient aux Églises protestantes fondées pendant la période coloniale, surtout à l’Église évangélique congrégationnelle, avec moins de 1% de musulmans, a décidé d’interdire la religion musulmane qu’il considère comme une secte.
Début octobre 2013, les musulmans, en majorité des guinéens, ont eu la mauvaise surprise de voir le minaret de leur mosquée être démonté. Motif : celui-ci était « mal fait » et a été installé sans autorisation.
Toujours en octobre, les autorités ont entamé la destruction de la mosquée de Zango, situé dans la commune urbaine de Viana.
Puis le gouverneur de la ville de Luanda Bento a annoncé que « les musulmans radicaux ne sont pas les bienvenus en Angola et le gouvernement angolais n’est pas prêt pour la légalisation des mosquées en Angola. »
Mardi 19 novembre, il y a trois jours donc, la ministre de la culture, Rosa Cruz e Silva a déclaré : « En ce qui concerne l’Islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre».
En janvier 2006, la police angolaise avait pénétré dans un certain nombre de mosquées de la région de Luanda, avait ordonné aux musulmans de quitter les lieux, et avait confisqué leurs haut parleurs pour l’appel à la prière. Les mosquées furent fermées, portes condamnées par des chaînes.
Le gouvernement angolais a promis de faire de la destruction de toutes les mosquées sa priorité.
Les deux seules mosquées de Luanda ont reçu un document d’avertissement de l’administration, signé par le maire, José Moreno.
Un seul pays au monde qui interdit l’islam, c’est peu, comparé aux nombreux pays musulmans qui persécutent les Chrétiens et leur interdisent de construire des églises. Un rééquilibrage s’impose.
Source: dreuz.info
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