Le Président Blaise Compaoré, Ambassadeur des cinéastes africains
Le Président du Faso a affiché sa ferme volonté à promouvoir le cinéma auprès de ses pairs et dans les instances africaines, lors d’une soirée de gala organisée au palais présidentiel de Ouagadougou, au profit des professionnels du cinéma africain, le 1er mars 2013. A la veille de la clôture du 23è FESPACO, Blaise Compaoré a convié la grande famille du cinéma africain à une soirée d’amitié et de partage au cours de laquelle les participants se sont exprimés à travers «une déclaration solennelle de Ouagadougou». Dans leur adresse, les participants ont lancé un appel à tous les chefs d’Etats d’Afrique à passer de la volonté politique à la décision politique à travers la mise en place d’un fonds d’avance sur recette au niveau de chaque Etat pour accroitre la production; mettre en application sans délais des instruments juridiques et des outils contenus dans les politiques culturelles nationales existantes; activer les outils et les instruments régionaux déjà existants au niveau des différents regroupements régionaux et sous régionaux; garantir la liberté d’expression de ton et de l’imaginaire seule capable de garantir une production cinématographique de qualité; et systématiser de manière progressive et durable la coproduction avec l’ensemble des chaines de télévision. Ils ont invité l’Union Africaine à agir dans le domaine de la culture en général et du cinéma en particulier, de sorte que les aides internationales viennent en complémentarité et non en substitution. Les professionnels du cinéma ont sollicité l’engagement personnel du Chef de l’Etat burkinabé pour être le porte-parole de ces préoccupations auprès de ses pairs et des hautes instances africaines. Un appel entendu par Blaise Compaoré: «je m’engage à être votre porte-parole auprès de mes pairs et des hautes instances africaines afin que vos recommandations soient examinées avec toute l’attention requise. A ce titre, je prendrai l’initiative d’organiser dans les mois à venir une plate-forme d’échanges entre les Chefs d’Etat du continent et des professionnels du cinéma sur le rôle des pouvoirs publics dans la promotion de cet important levier d’affirmation, de consolidation de nos valeurs fondamentales et de notre identité culturelle». Selon le Président burkinabé, l’activité cinématographique doit être à même de générer des emplois décents, de contribuer à l’essor économique et au bienêtre des Africains. C’est pourquoi, a insisté Blaise Compaoré, une meilleure structuration et un financement conséquent s’imposent dans le secteur du cinéma et de l’audio-visuel de façon générale.
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