SAKISIDA

Arrivé à Washington dans la nuit du 19 au 20 septembre 2013, pour une visite de travail, le Président du Faso, Monsieur Blaise Compaoré a été l’invité du Cercle des personnalités noires du congrès américain, à Washington, dans la matinée du 20 septembre 2013.

A cette occasion, Blaise Compaoré s'est adressé au "congressionnal Black caucus", avec à ses côtés le Président de la Somalie, Monsieur Hassan Cheikh Mohamoud et la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Madame Dlamini Nkosazana Zuma. A l'ordre du jour, les questions de paix et de sécurité...

Dans sa communication, le chef de l’Etat a salué l’immense œuvre accomplie par le Congressional Black Caucus dans le renforcement de la vie des institutions et de la démocratie américaine, ainsi que la consolidation de la coopération entre les Etats unis et l’Afrique.

Il a saisi l’occasion pour exprimer au Docteur Gloria Bozeman HERNDON, Présidente et Directrice Exécutive de "Group Global", sa gratitude pour l’invitation qui lui a été adressée afin de s’associer à cette rencontre d’échanges qui s’inscrit dans le cadre des manifestations marquant la semaine du Congressional Black Caucus.

Le Président du Faso a fait remarquer que l’humanité connait une paix relative depuis la fin de la deuxième grande déflagration mondiale: les conflits à l’intérieur des pays, les tensions entre communautés et guerres atypiques liées au terrorisme international et à la criminalité transfrontalière, ont marqué les deux dernières décennies, secouant de nombreuses nations en Afrique.

En outre, les transitions démocratiques ouvertes au début des années 1990 ont produits des résultats contrastés sur le continent, a-t-il souligné.

Fidèle à sa vision pour une Afrique de stabilité et de progrès solidaire, a poursuivi Blaise Compaoré, le Burkina Faso s’investit sous l’égide des Nations Unies, de l’Union Africaine et des organisations régionales, dans les défis de la restauration de la paix partout où elle est mise à rude épreuve.

Chaque médiation présente ses spécificités, a-t-il noté. Dans les cas du Togo, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Mali, la médiation, selon Blaise COMPAORE, a permis d’établir le dialogue entre les différents protagonistes et de trouver un accord pour des élections justes, transparentes et apaisées.

Pour le Président du Faso, «les médiations conduites pour le règlement pacifique des conflits en Afrique révèlent l’importance capitale du dialogue et des compromis dans la restauration de la paix et de la sécurité, le rétablissement de la cohésion au sein des nations hier déchirées, la relance des dynamiques de transition démocratique et de stabilisation des institutions. Ces résultats confortent la foi et la confiance, qui doivent être accordées à la formule des médiations, comme voie privilégiée de règlement de différends politiques».

Blaise Compaoré a terminé son adresse, au Black caucus américain, en réaffirmant que le Burkina Faso reste attentif et partie prenante de la lutte menée contre les actions criminelles et la prolifération des armes de destruction massive dont la probabilité d’utilisation est grande, dans les situations de guerres animées par des régimes dictatoriaux et des mouvements radicaux.