Même si M. Komi s’est refusé à commenter cette rumeur, rappelant qu’il est soumis à l’obligation militaire de réserve, il a indiqué n’avoir aucun souci, ni de santé ni avec les forces de l’ordre. En effet, une rumeur dans la capitale faisait croire que ce soldat du Régiment de sécurité présidentielle est mêlé à un réseau de braqueurs et qu’il a été touché mortellement ou gravement, selon les versions, au cours d’une traque conjointe police-gendarmerie-armée menée, du 17 au 24 mars dans la région de l’Est. Un des amis du sculpteur a confié que Komi est « vraiment découragé et très déçu de ce qui lui arrive ». La mère du soldat, selon lui, est toujours en pleurs depuis l’annonce du prétendu décès, surtout à chaque fois qu’elle reçoit des mots de condoléances, signes de mauvais augures. Les deux amis de l’artiste avouent, pour leur part, être destinataires de plusieurs messages de condoléances et croient savoir que cette rumeur a été propagée par un « groupe de jaloux », envieux du soldat, doté d’un talent de sculpteur et de peintre de bâtiment, reconnu dans le pays et dans la sous-région.
Y a-t-il un vide juridique à Air Burkina ?
Kantigui, en partance en mission dans un pays voisin à bord de la compagnie nationale Air Burkina, a surpris une conversation de quelques membres du personnel de cette boîte. En tendant bien l’oreille, Kantigui a appris que la compagnie connaît un vide juridique. Le directeur actuel qui serait en partance et présentement hors du pays, n’aurait toujours pas de remplaçant. Ce qui fait que le personnel n’a plus d’interlocuteur. Surtout que selon ce qui a filtré de cette conversation, est qu’une rumeur sur une éventuelle compression du personnel se fait de plus en plus persistante. Les agents de cette compagnie aérienne, a appris Kantigui, prévoient rencontrer le président du Conseil d’administration.
Le célèbre journaliste nigérien Moussa Kaka à Ouagadougou
Kantigui vient d’avoir la nouvelle que le correspondant de Radio France internationale (RFI) au Niger, Moussa Kaka, est présent à Ouagadougou, les 9 et 10 avril 2013. En effet, le journaliste nigérien, a relevé Kantigui, a été invité par ses confères burkinabè de Reporters du Faso, dans le cadre d’un atelier sur les enjeux de la crise dans le Nord-Mali pour les journalistes ouest-africains. A l’occasion, Moussa Kaka va donner une communication sur le thème : « La couverture de la crise touarègue : cas du Niger ».
Le Kamsaongh Naaba Sanem fête son Nabasga
Kantigui, de passage au quartier Kamsonghin, a constaté une animation particulière au domicile du Kamsaongh Naaba Sanem. Renseignements pris, il s’agit des préparatifs du Nabasga, la fête coutumière traditionnelle qui aura lieu le samedi 13 avril prochain et qui s’annonce grandiose. Selon un membre de la cour royale, avec qui Kantigui s’est entretenu, le Nabasga est célébré pour rendre grâce à Dieu et aux mânes des ancêtres pour tous les bienfaits reçus l’année écoulée. Les invités partageront à l’occasion un repas fraternel ce jour au domicile du chef. Kantigui souhaite un bon Nabasga, un long règne à Naaba Sanem et que Dieu et les mânes des ancêtres continuent de veiller sur le Burkina Faso !
La parenté à plaisanterie magnifiée par un festival
Kantigui a appris que la 3e édition du festival Passana aura lieu du 11 au 14 avril sous le thème : « Parenté à plaisanterie, implication de la jeunesse ». Association de promotion de la culture burkinabè, de réinsertion sociale de la jeunesse et de coopération culturelle, l’association Passana, a-t-on précisé à Kantigui, va mettre l’accent, au cours de cette édition, sur la promotion des droits des femmes handicapées au foyer à travers la diffusion d’un film intitulé « Elles sont aussi des femmes », suivie de débats. Kantigui a, en outre, noté que les activités vont se dérouler au jardin de la musique Reemdoogo, au siège de Handicap solidaire Burkina (HSB), au terrain René Monory et au Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO) .
SIDATHON, c’est en mai prochain
Il est parvenu à Kantigui que la campagne de mobilisation de ressources au profit de la lutte contre le SIDA appelée SIDATHON se déroulera en mai 2013 sur une période de 30 jours. Cette édition de SIDATHON mettra à contribution toutes les couches de la société burkinabè. Pour ce faire, a appris Kantigui, le Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le SIDA (REGIPIV-BF) a initié une série de rencontres d’échanges avec les représentants de couches socioprofessionnelles pour garantir la réussite de la campagne. Ainsi, une première rencontre se tiendra le jeudi 11 avril 2013 et regroupera une trentaine de responsables d’entreprises publiques et privées. Selon les sources de Kantigui, les contributions intérieures au financement de la réponse nationale au VIH/SIDA ont pratiquement doublé, passant de 13,17% en 2010 à 25,25% en 2011. Il est annoncé pour 2013, un doublement de l’apport de l’Etat, passant de quatre à huit milliards de FCFA. Kantigui lance donc un appel aux bonnes volontés d’apporter leurs contributions pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH au-------------------------------------------------------------------------kina Faso.
Electrification rurale : face-à-face entre le FDE et les Coopel
Il est revenu à Kantigui que la direction générale du Fonds de développement de l’électrification (FDE) rencontre, ce jeudi 11 avril à Ouagadougou, l’ensemble des Coopératives d’électricité (Coopel) du pays. Ces sociétés locales de fourniture et de distribution du courant électrique, qui ont vu le jour au Burkina Faso avec le lancement du programme « Electricité pour tous » en 2003, constituent aujourd’hui un maillon essentiel du processus d’électrification rurale que Jean Baptiste Kaboré et son équipe ont à cœur de dynamiser et de professionnaliser. C’est un véritable cadre d’informations et d’échanges qui est annoncé entre les deux parties. Kantigui a ouï dire que plus de quatre-vingts (80) Coopel représentées par leurs présidents, sous la bannière de l’Union nationale des coopératives d’électricité (Uncoopel) vont discuter, à bâtons rompus, pendant trois (3) heures de temps sur les voies et moyens d’améliorer leurs services dans un souci de pérennisation des investissements.
Le « dircab » de l’Assemblée nationale, Seydou Zagré, rejoint son ministère d’origine
Kantigui a ouï dire que Seydou K. Zagré, ministre plénipotentiaire, ci-devant directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, est en fin de détachement à l’Assemblée nationale. Après plus de 15 ans de bons et loyaux services en tant que directeur de cabinet pour les trois derniers présidents d’Assemblée nationale, Mélégué Traoré, Roch Marc Christian Kaboré et Soungalo Apollinaire Ouattara, le « dircab », comme l’appellent affectueusement ses collaborateurs, va rejoindre, cette semaine, son ministère d’origine, celui en charge des Affaires étrangères. Seydou K. Zagré, fort de son expérience dans l’administration parlementaire, de 1997 à 2013, ira renforcer les ressources humaines au ministère de Djibrill Bassolé. En attendant des voix plus autorisées, Kantigui salue le travail titanesque de ce cadre chevronné, car pendant ses années de service, Seydou K. Zagré aura imprimé son leadership, son sens de management, son dynamisme, au personnel du cabinet du chef du parlement.
Kantigui