Mariam Vanessa Touré, journaliste : « Bien s’habiller, c’est se faire plaisir d’abord avant de faire plaisir aux autres »
J’ai été recrutée en 1994 en tant que téléspeakerine à la RTB. (…) C’était pour moi un travail occasionnel qui devait me permettre de parfaire ma formation (…) Ce que je sais, quand on a lancé le test de recrutement, nulle part il n’était exigé de jolies têtes (….) Les expériences de la vie ont fait que je suis repliée sur moi-même ! Je me suis dit que moins tu te fais voir, moins on parlera de toi. (…) Je suis venue par amour dans ce métier de journaliste. Dès lors qu’on n’arrive pas à s’exprimer ou quand on n’est plus heureux dans un métier pour diverses raisons, je pense qu’il faut s’en éloigner. (..) Mais pour l’instant, je suis encore là. Donc, il faudra me supporter encore. (…) Bien s’habiller, c’est se faire plaisir d’abord avant de faire plaisir aux autres. (…) Je fais un travail et je souhaiterai que ce soit sur la base de ce travail qu’on me juge. (…)
Le "faso dan fani", je n’en ai pas beaucoup. Mais je suis sûre que vous n’en voyez pas autant avec les autres collègues aussi. (...) Dire que les gens ne s’intéressent pas au Faso dan fani, je n’y crois pas. (…) Aujourd’hui, il est très léger, très fin et les couleurs sont très belles. Donc, je ne crois pas que ce soit la qualité qui pose problème. (…) Il appartient également aux artisans et aux stylistes d’encourager le consommateur parce que le "faso dan fani" n’est pas à la portée de toutes les bourses. J’en ai payé quelques-uns pour coudre, mais il n’est pas aussi moins cher qu’on le pense. Il faudrait à mon avis, revoir le coût pour le rendre accessible à tout le monde.
Alassane KERE
Sidwaya Magazine Plus
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