SAKISIDA

Monsieur le directeur de publication du site Faso.net, je viens de lire la réponse de certains Burkinabè de Washington qui se démarquent du sénat après l’article publié par la direction de la communication de la présidence du Faso. Je proteste vigoureusement contre ces manières de caporaliser les représentants d’une communauté.

Lors de la rencontre avec le président du Faso, nous étions heureux d’avoir les nouvelles de notre chère patrie et surtout les explications sur les réformes politiques en cours.

Quelle ne fut ma surprise d’être contacté après par des compatriotes pour signer une déclaration contre la position des Burkinabè de Washington sur le sénat. Tenez vous bien, on m’a proposé une petite somme d’argent pour cette basse besogne, ce que j’ai catégoriquement refusé. Je précise que certains de ces intéressés sont membres de la section de l’UPC et d’autres du mouvement de Ablassé Ouédraogo. Chers compatriotes, un peu de dignité ! Puisque vous ne savez pas comment nous sommes arrivés dans ce pays, évitez de nous mêler à de telles manigances qui ne vous honorent pas et qui discréditent les commanditaires.

Je demande aux compatriotes de ne pas se laisser embarquer par certains activistes à qui on a promis des postes et des avantages en cas de victoire et qui veulent sacrifier l’honneur des leurs sur l’autel de leurs ambitions démesurées. Un conseil : comme l’a répété le président du Faso, continuez à travailler pour être respecté dans votre pays d’accueil et contribuez au développement du Burkina Faso. Au lieu de vous fourvoyer dans des initiatives sans lendemain…

Je ne suis ni du parti au pouvoir, ni de l’opposition. Je refuse simplement l’instrumentalisation de ces gens qui sont à la solde de ces émissaires des partis politiques de l’opposition qui ne font que défiler depuis un certain temps ici pour la pêche aux opportunistes.

Cyrille PODA