La situation socio-économico-politique de notre pays, après l’insurrection des 30 et 31 octobres 2014, est caractérisée par une montée des mouvements de contestation de tout genre. Fort de ce constat et après diagnostic de la situation actuelle et celle à venir, les partis politiques, membres de l’ANC, estiment que la seule personne capable de diriger le pays est le général Djibrill Bassolé. C’est l’annonce qu’a faite l’ANC à la presse jeudi dernier. Celui-ci sera donc leur candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain. «Il est l’homme qu’il faut au Burkina, d’aujourd’hui et de demain», a précisé le président de l’Alliance, Dieudonné Bakouan. Il a affirmé que le peuple a tout à gagner, en élisant le général Bassolé, président du Faso car :
«L’ANC a parié sur le bon cheval, car c’est un pur sang, il a de l’expérience dans les compétitions, il a un entraîneur, l’ANC, un bon jockey, la NAFA et des millions de supporters burkinabè», a ajouté M. Bakouan.
Cette rencontre a été le lieu pour le regroupement de réaffirmer sa désapprobation du nouveau code électoral et des arrestations d’anciens responsables politiques.
«Nous saluons les conclusions de la dernière rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO, tenue les 18 et 19 derniers, à Accra, au Ghana. Rencontre, au cours de laquelle, les chefs d’Etat ont réaffirmé leur position sur la transition et recommandé l’organisation des élections démocratiques, libres, transparentes et inclusives», a conclu la président de l’ANC.
Aline Ariane BAMOUNI
