Réconciliation au Burkina : Hermann Yameogo appelle au rapprochement Kabore-Compaore
Comme depuis 2015, le Burkina Faso est entré dans le nouvel an, avec de profonds clivages politiques.
Comme depuis 2015, le Burkina Faso est entré dans le nouvel an, avec de profonds clivages politiques.
D’une part, le régime du MPP au pouvoir qui continue de garder à distance ses adversaires potentiellement redoutables, et d’autre part, les barons de l’ancien régime de Blaise Compaore, dont l’exil est artificiellement prolongé par Roch Marc Christian Kabore et son clan, et qui ne rêvent que d’un retour rapide au pays.
Cette situation qui fragilise inconditionnellement la société Burkinabè dans son ensemble, a inspiré une réaction du président de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD), Hermann Yameogo, qui n’a pas manqué d’interpeller, via un post sur son compte Facebook, les autorités en place à Kosyam, sur l’impact que pourrait avoir un acte fort de réconciliation, sur l’évolution de la vie politique au Faso.
‘’ Donnons par l’exemple , toutes ses chances à la réconciliation nationale refondatrice. « Il y’a des réconciliations dans la réconciliation. Des réconciliations automotrices, détonatrices de réconciliation nationale. L’exemple en 1993, de Nelson Mandela et Frederik De Kler, consacré par leur Nobel de la paix en partage, en est illustratif. Un autre en espérance pourrait venir de Rock Marc Christian Kaboré et Blaise Compaoré. Ce qui les divise n’apparaît nulle part, plus fort que ce qui séparait les deux premiers et n’est pas en tout état de cause, insusceptible de dépassement dans l’intérêt supérieur de la nation »’’, a-t-il réagi dans sa publication.
Une éventuelle réconciliation entre les deux hommes contribuerait inéluctablement, s’en convainc Hermann Yameogo, à décrisper le climat politique au Faso, et à renforcer la cohésion nationale, nécessaire à triompher de l’ogre djihadiste.
Raoul Mobio
D’une part, le régime du MPP au pouvoir qui continue de garder à distance ses adversaires potentiellement redoutables, et d’autre part, les barons de l’ancien régime de Blaise Compaore, dont l’exil est artificiellement prolongé par Roch Marc Christian Kabore et son clan, et qui ne rêvent que d’un retour rapide au pays.
Cette situation qui fragilise inconditionnellement la société Burkinabè dans son ensemble, a inspiré une réaction du président de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD), Hermann Yameogo, qui n’a pas manqué d’interpeller, via un post sur son compte Facebook, les autorités en place à Kosyam, sur l’impact que pourrait avoir un acte fort de réconciliation, sur l’évolution de la vie politique au Faso.
‘’ Donnons par l’exemple , toutes ses chances à la réconciliation nationale refondatrice. « Il y’a des réconciliations dans la réconciliation. Des réconciliations automotrices, détonatrices de réconciliation nationale. L’exemple en 1993, de Nelson Mandela et Frederik De Kler, consacré par leur Nobel de la paix en partage, en est illustratif. Un autre en espérance pourrait venir de Rock Marc Christian Kaboré et Blaise Compaoré. Ce qui les divise n’apparaît nulle part, plus fort que ce qui séparait les deux premiers et n’est pas en tout état de cause, insusceptible de dépassement dans l’intérêt supérieur de la nation »’’, a-t-il réagi dans sa publication.
Une éventuelle réconciliation entre les deux hommes contribuerait inéluctablement, s’en convainc Hermann Yameogo, à décrisper le climat politique au Faso, et à renforcer la cohésion nationale, nécessaire à triompher de l’ogre djihadiste.
Raoul Mobio
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