Résultats provisoires des élections municipales complémentaires : Le CDP confirme
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé les résultats provisoires des élections municipales complémentaires du 17 février 2013, le mardi 19 février 2013 à son siège à Ouagadougou.
Cinq partis politiques ont raflé la mise à la lumière des résultats provisoires des 563 sièges en jeu, dans le cadre des élections municipales complémentaires. Ce sont le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’Union pour le progrès et le changement (UPC), l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), l’Union pour la République (UPR) et l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) qui ont engrangé respectivement 390, 63, 42, 17 et 15 sièges.
Le nombre de votants a été de 99 474 sur un total de 278 210 électeurs inscrits, soit un taux de participation de 35.76%. Selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré, « ces élections complémentaires ont nécessité la mobilisation de ressources humaines, financières, logistiques principalement supportées par le budget de l’Etat ». A entendre Me Kéré, la CENI tirant les enseignements du scrutin du 2 décembre 2012, a mis en place un dispositif de communication avec tous les acteurs du processus électoral.
« L’objectif clairement défini étant d’aboutir à l’implication de tous en vue d’un déroulement transparent, apaisé et le plus consensuel possible du scrutin », a-t-il expliqué. Il a défendu que la Commission a travaillé « en toute transparence » avec ses démembrements et les autres acteurs dans les localités concernées par la reprise afin d’aboutir à « des résultats incontestables » qui reflètent la réalité du terrain. En outre, le président de la CENI, a fait savoir que les choses se sont globalement bien passées, même s’il y a eu « quelques incidents relevés çà et là ».
En cela, il a invité les acteurs du processus et les formations politiques au respect des dispositions légales en matière de gestion du contentieux électoral. « L’article 260 et 261 du Code électoral dispose que le recours contre la régularité du scrutin ou la régularité du dépouillement peut être formulé devant le Tribunal administratif par tout citoyen dans les soixante douze heures suivant la clôture du scrutin », a-t-il souligné. Et de poursuivre que l’article 262 du Code électoral précise que la décision du Tribunal administratif peut faire l’objet d’un recours devant le Conseil d’Etat dans les soixante douze heures suivant la décision…
Nestor BAKI
Sidwaya
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