SAKISIDA

Santé: Un cadavre pris en otage

Dans ses pérégrinations, Kantigui a appris le cas pathétique d’une vieille femme décédée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo. Selon les informations, la famille n’a pas pu honorer les 800 mille F CFA des frais de soins et d’hospitalisation de la défunte. L’hôpital a donc posé son veto sur la levée du corps, si le « crédit » n’est pas soldé. C’est alors que des commerçants du grand marché de Ouagadougou ont décidé de se cotiser pour « faire sortir » le corps et de lui offrir une dernière demeure. Informé de la situation, le directeur général du CHU a ordonné, « à titre exceptionnel », que le corps soit rendu à sa famille, sans paiement de la caution. Aux dernières nouvelles, la pauvre dame a été inhumée et les cotisations qui s’élevaient à plus de 240 000 F CFA ont été reversées aux orphelins de la défunte. Kantigui salue cet humanisme du premier responsable du CHU et la solidarité des commerçants qui, néanmoins relance la question de l’accessibilité et de la fréquentation de cet hôpital de référence par le plus grand nombre de burkinabè.

Sidwaya.bf



24/02/2021
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