Vive le débat politique, vive la paix au Faso
L'opposition politique burkinabé a organisé le samedi 18 janvier 2014 une marche meeting de protestation sur toute l'étendue du territoire national pour réaffirmer son opposition à la mise en place du sénat et à la probable révision de l'article 37 de la constitution. elle a accueilli en son sein les démissionnaires du CDP à cette marche meeting. Ces ex-barons du parti au pouvoir sont aujourd'hui contre des positions qu'ils ont défendu quand ils étaient maitres du navire au pouvoir. Depuis leur départ du parti présidentiel, bon nombre de citoyens s’interrogent sur leur avenir politique surtout avec leur participation à la marche de l'opposition. Il susurre la création d'un parti politique le 25 janvier 2014.
Ce nouveau parti en gestation va-t-il s'aligner derrière l'opposition, rester neutre ou se mettre toujours en rang avec la mouvance présidentiel?
la première hypothèse semble plausible au regard de leur participation à la marche de l'opposition. Cette participation signifierait leur adhésion aux idéaux de l'opposition et donc s'ils venaient à créer un parti politique, il ne sera pas étonnant que ce parti se mette en rang serré avec l'opposition.
Cependant une autre hypothèse milite à la neutralité de ce parti nouveau. Les amis d'aujourd'hui étaient les ennemis d'hier, même si le chef de file de l'opposition les a appelé samedi à oublier le passé et à tourner leur regard aujourd'hui dans la même direction que l'opposition. Ces gourous pour leur sincérité et leur crédibilité devraient rester au moins neutre pour ne pas flirter avec ceux qu'ils ont combattu depuis les années 90.
Quand à leur alignement derrière la mouvance, cette idée n'est pas très envisageable au regard des raisons expliquées par ces démissionnaires car les mêmes idées sont toujours défendues par le CDP et ses alliés de la mouvance.
Quel qu’en soit la chute de ce parti, les différents acteurs doivent avoir à l'esprit que ce qui importe actuellement au Burkina Faso, c'est la paix. Que chaque acteur majorité, opposition société civile ou parti neutre travaille à préserver la paix si chère au président du Faso et au peuple burkinabè. Jetons un regard vers la Cote d'Ivoire, le Mali, l’Égypte, la Libye, la Tunisie, la RDC, la Centrafrique en Afrique et dans le monde la Syrie, l'Irak et autres pour mesurer l'importance de la paix pour une nation. Vive le débat politique, vive la paix au Faso.
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