SAKISIDA

un enseignant-braqueur épinglé

voleursLa brigade-ville de gendarmerie de Kosyam a animé un point de presse, le 27 janvier 2015, au cours duquel, elle a présenté un réseau de trois délinquants spécialisés dans le vol par le biais des Technologies de l’information et de la communication(TIC). 
L’avancée considérable des Technologies de l’information et de la communication (TIC) n’a pas que des aspects positifs. Par son biais, certains malfrats ont ainsi développé des stratégies pour arnaquer les populations. Parmi ces individus mal intentionnés, un enseignant et un particulier (probablement maraîcher) et un autre en cavale. En effet, selon le commandant de la brigade-ville de Kosyam, l’adjudant-chef major, Abdoulaye Savadogo, les faits qui se sont déroulés à Boulsa dans la province du Namentenga, remontent au 31 décembre 2014. Ce jour-là, un opérateur économique dont le nom n’a pas été communiqué a été agressé par appel téléphonique d’un réseau de malfrats, composé de ces trois personnes.
Ces agresseurs lui ont intimé de leur verser par Airtel Money, la somme de 1 million 500 mille francs CFA. « Dans la matinée du 3 janvier 2015, monsieur X est reçu à la brigade-ville de gendarmerie de Kosyam. L’intéressé confie aux gendarmes, qu’il est traqué par des individus armés qui menacent d’attenter à sa vie. Après une descente infructueuse à son domicile à Boulsa dans la nuit du 31 décembre 2014, ses agresseurs l’ont à nouveau poursuivi à Ouagadougou dans la nuit du 3 janvier 2015. Cette fois-ci, il a réussi à leur échapper », a expliqué l’adjudant-chef-major, Savadogo. Il a ajouté que le 10 janvier dernier, un des malfrats a joint l’opérateur économique et a évoqué  la date du 31 décembre, jour de sa première agression. « Il lui demande si toutefois, il se souvenait de cette date. Il répond par l’affirmative. Avant de raccrocher, le malfrat lui signifie que le 12 janvier 2015, il lui communiquerait un numéro Airtel sur lequel, il devra transférer la somme d’un million cinq cent mille francs FCFA. Il ajoute que passé un délai de cinq minutes après la réception dudit numéro sans que le montant exigé ne soit transféré, il procéderait à l’extermination de sa famille », a poursuivi M. Savadogo. Pris de peur pour sa famille, l’opérateur économique a dû verser 100 000 F CFA aux bandits.
Le conférencier a laissé entendre que le 12 janvier dernier, comme convenu, la victime a reçu effectivement un coup de fil de  la même personne qui lui a réitéré des instructions. « Nantis de cette information, les enquêteurs parviennent à remonter jusqu’à deux suspects qui ont été identifiés grâce au concours des téléphonies mobiles requises pour la circonstance. Le déplacement d’une équipe de la sous-unité le 20 janvier 2015 a permis d’interpeller un individu à Boulsa et l’autre à Kaya », a-t-il ajouté. La perquisition chez l’enseignant a permis aux gendarmes de découvrir une cartouche de fusil calibre 12 et douze puces dont une seule identifiée à son nom. Le commandant de la compagnie de la brigade-ville de gendarmerie du Kadiogo, le capitaine Issa Paré a conseillé les populations de saisir les forces de sécurité dès qu’elles se sentent menacées. Pour ce faire, il a communiqué les numéros verts suivants : 16, 17, 1010 ou le 80 00 11 45.
Sidgomdé
Sidwaya


28/01/2015
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