SAKISIDA

Plusieurs centaines de personnalités du monde politique et diplomatique, de la communication, de la culture, ont pris d’assaut le centre Wilson de Washington, où le Président du Faso a animé une conférence-débats sur «la gouvernance, la paix et la sécurité», en partant de l’expérience du Burkina dans la gestion des crises, le 20 septembre 2013.

Le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour réaffirmer ses convictions pour un monde de paix: pour contribuer de façon efficace et durable à la construction d’une Afrique nouvelle et d’un monde nouveau ayant pour socle, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité, le dialogue interpersonnel, interculturel et intercommunautaire est un impératif.

Selon le Président du Faso, les résultats satisfaisants obtenus dans différentes médiations confirment les vertus de la facilitation par le dialogue, comme voies privilégiées pour le règlement pacifique des différends de toutes dimensions: toutes les parties en conflit, à l’exception de celles appartenant à des mouvances terroristes ou d’idéologie extrémiste, sont ouvertes au dialogue.
Et cela, selon Blaise Compaoré, à l’heure où la question de la paix et de la sécurité en Afrique doit être aujourd’hui appréhendée dans le cadre global des menaces qui pèsent sur le monde au regard de nouvelles réalités.

Des débats qui ont suivi l’adresse du Président du Faso, trois idées fortes se sont dégagées: les diasporas africaines ont de plus en plus conscience qu’il faut bien s’organiser pour participer efficacement au développement de leurs pays. Par ailleurs, le Burkina Faso avance malgré ses limites, vers une croissance de 10% en 2015. Enfin, la médiation est plus difficile qu’on ne l’imagine, car des obstacles apparaissent au fur et à mesure des avancées...