SAKISIDA

Le Président du Faso Blaise COMPAORE, à la tête d’une forte délégation, a  pris part ce lundi 17 décembre à Niamey au Niger, au sommet des chefs  d’Etat du Conseil de l’Entente.

Les différents intervenants au cours de la cérémonie d’ouverture du  sommet, ont tour à tour rendu hommage aux pères fondateurs, pour avoir  eu un esprit visionnaire, en portant sur les fonds baptismaux le Conseil de l’Entente. Leur objectif était de promouvoir la paix, la sécurité et la solidarité entre les membres de l’Organisation, cultiver la  fraternité entre les peuples, et promouvoir le développement.

Cependant, pour différentes raisons, l’organisation a connu une période  de léthargie.  Cette rencontre au sommet, s’est donc proposé de faire le point de l’Etat des lieux, de poursuivre le nouvel élan lancé à Cotonou en décembre 2011, afin de parachever la mise en œuvre de la réforme, et donner un nouveau souffle à l’Organisation.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de cette rencontre de  l’espace Entente, le Président du Niger, Issoufou MAHAMADOU, a insisté  sur la nécessité de l’intégration économique entre les pays de  l’Organisation, afin de faire de la sous région une des plus prospères  du monde. Il a par ailleurs évoqué la situation dans la sous région qui  constitue « une menace sans précédent dans son histoire ». C’est dans ce sens qu’il a approuvé les solutions engagées par la CEDEAO et l’Union  africaine pour une sortie de crise au Mali et salué les efforts de  médiation du Président Blaise COMPAORE, « dont la grande expérience est  connue de tous ».


Enfin, dans le discours d’ouverture du sommet, le Président en exercice  de l’Organisation, Dr Boni YAYI a insisté sur les grands défis à  relever, pour donner une nouvelle orientation au Conseil de l’Entente.  Il s’agit, entre autres, de la situation sécuritaire de la sous région  qui est de plus en plus préoccupante.

Le Président béninois a souhaité que l’Organisation puisse s’associer  aux efforts de la CEDEAO et de l’UA en vue d’une sortie de crise au nord Mali. De son point de vue, le Conseil de l’Entente doit avoir une  fonction de veille en vue de prévenir et de préserver la sécurité dans  la sous région.

L’Organisation internationale de la Francophonie et le Conseil de  l’Entente ont  profité de ce sommet pour signer un Accord de  partenariat.

Créé en 1959 par les chefs d’Etat de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina et du Niger, le Conseil de l’Entente a été rejoint en 1966 par le Togo.