CSC: Nathalie Somé échange avec le Présisdent du Faso sur la situation qui prévaut au sein de l'institution
Finalement, la Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé, sous sa demande, a rencontré le Président du Faso, Roch Marc Kaboré, pour parler de la situation qui prévaut au sein de l’institution. C’est ce que nous apprend le bimensuel « L’Evénement », dans sa parution de ce mercredi 10 août 2016.
Le journal informe que lors de la rencontre avec Roch Marc Kaboré, la Présidente du CSC s’en est pris à certains membres du Conseil, dont le Sieur Cheikh Karambiri, qui n’a jamais fait preuve de retenue, de discrétion ni d’engagement en rapport avec sa qualité de conseiller, ce qui entache par ailleurs l’image de l’institution, et partant, la Présidence du Faso, sous la tutelle de laquelle le CSC se trouve.
Outre cela, il y a aussi le cas Désiré Comboïgo, vice-président du CSC, qui était impliqué dans l’affaire du putsch du 16 septembre dernier, qui a été entendu et relaxé par la suite par la gendarmerie, et, dont le poste avait été rapidement remis en cause par la désignation d’une autre personne. Le journal estime que cela est un empressement, puisque le jour où la désignation de son remplaçant a eu lieu, c’est ce même jour que celui-ci a été libéré…
Par ailleurs, nos confrères de L’Evénement estiment que c’est pratiquement tout le collège des conseillers qui boudent la gestion des choses au sein de l’institution, ce qui fait que la présidente Nathalie Somé est contrainte de composer avec un faible nombre de personnes… D’autres personnes en charge affaires financières ont été également déboulonnées pour ne pas avoir accès à certains documents, entre autres…
Outre cela, le journal fait une révélation sur l’article 37 de la loi organique N° 015-2013/AN du 14 mai 2013 créant le CSC, qui stipule que « le mandat des membres du CSC est irrévocable, sauf en cas d’empêchement constaté par le Conseil constitutionnel. Toutefois, en cas d’atteinte ou de manquement grave dans l’exercice de leurs fonctions, constatés par le Conseil constitutionnel, les membres du CSC peuvent faire l’objet de suspension ou de révocation »… Et selon l’article 1 décret de promulgation, il est dit autre chose qui précise que la présidente et les autres membres du Collège des conseillers sont éjectables… La balle est dans le camp du Président du Faso qui saura apprécier, selon le journal.
Pour en savoir plus, la rédaction de Zoodomail.com, a cherché à approcher la présidente de l’institution, qui, par le biais de son service de communication, a fait savoir qu’elle ne peut répondre à quel média que ce soit, et, préfère s’en tenir aux résultats de l’audit de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC)…
Affaire à suivre !
Claire Lebœuf
Zoodomail
A découvrir aussi
- Observations des élections couplées du 2 décembre 2012 : Le CDP prépare ses délégués
- Sommet extraordinaire de la CEN-SAD à N’Djamena : Ce qui va changer, selon Djibrill Bassolé
- Un prix international décerné à Chantal Compaoré pour sa lutte contre les MGF
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 262 autres membres