SAKISIDA

RTB. Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès,(CDP) a battu le rappel des troupes chargées de la surveillance du scrutin du 2 décembre 2012 pour une session de formation des formateurs ce samedi 10 novembre 2012 à Ouagadougou. Il s’agit pour le parti de Blaise COMPAORE de dispenser les rudiments de la surveillance du processus électoral aux délégués issus des 45 provinces du pays pour des élections transparentes.

A une semaine de l’ouverture officielle de la campagne pour les élections législatives et municipales couplées du 2 décembre 2012, le CDP mobilise ses troupes pour l’observation du processus électoral. Le parti majoritaire a convié ses délégués provinciaux  pour des échanges sur le scrutin à venir.

Il sera présenté à cette session de formation des formateurs du parti, le cadre général des élections couplées. En sus, les échanges vont se focaliser sur le rôle des délégués du CDP dans les bureaux de vote. Selon le directeur de la campagne, nationale législative et municipale du parti majoritaire, Jean-Leonard COMPAORE, « c’est une nécessité de former les camarades du parti qui doivent observer les élections du 2 décembre. Il s’agira de préciser leurs rôles et leurs missions au cours de cette session de formation. »

« La formation va porter sur les rôles et les missions du délégué CDP dans les bureaux de vote selon le code électoral » a-t-il poursuivi.

Le code électoral permet à chaque parti engagé dans la compétition de suivre le processus électoral de bout en bout ; depuis l’ouverture du bureau de vote jusqu’à la proclamation des résultats.

Ces délégués formateurs, au nombre de 3 par province, dont 50 pour le Kadiogo seront à leur tour chargés de former d’autres délégués dans les provinces. Le parti présidentiel espère former 50 000 délégués titulaires dont 25 000 délégués suppléants aptes pour la surveillance des élections à venir.

Le CDP ambitionne  commettre 2 délégués à la surveillance de chaque bureau de vote d’où 25 000 délégués observateurs au total.

Il sera créé environ 12 500 bureaux de vote selon les estimations de la Commission électorale nationale indépendante pour le scrutin du 2 décembre 2012.

Harouna MARE