Dans ce démenti, l’actuel président de l’UNPCB reconnait être l’auteur de documents comptables que l’on pourrait qualifier de frauduleux. Dans ce même démenti en date du mardi 13 janvier 2015 et établi en présence de Moussa Kaboré et de Léger Kinda, Karim Traoré avoue n’avoir pas donné un centime à ceux-là dont les titres lui ont permis de sortir des fonds de son organisation.
« Je soussigné, Karim Traorè CNIB N° B6310223 du 13/03/2012, ONI Ouaga, reconnait avoir établi les documents comptable ci-après :
ordre de paiement du 24 juillet 2014, accompagné d’une pièce de caisse dépense d’une valeur de quatre millions (4 000 000) F CFA avec le motif libellé « contribution aux frais de carburant des SG/ MEF et MASA » ; Chèque Ecobank N° 0157393 du 25/06/2013, du compte n°BF083-00024-141714903801-39 de l’Union nationale des producteurs de coton d’un montant d’un million cent trente mille francs(1.130.000) F CFA accompagné de pièces de banque dépense, du 25/06/2013, du même montant avec le libellé contribution aux frais de carburant du ministère de l’Agriculture » ; ordre de virement de du 06 juin 2014, accompagné de pièce de caisse dépense, du 06/06/2014 d’une valeur de cinq cent mille (500 000) F CFA avec le motif libellé « contribution aux frais de carburant du secrétaire général du ministère de l’Economie et des finances »
Je reconnais avoir touché ces montants et les avoir utilisé en ma qualité de Président de l’UNPC-B. Par conséquent, je déclare, en présence de Monsieur Moussa Kinda, secrétaire général de l’ex MASA et de Monsieur Léger Kinda, Directeur général du foncier de la formation et de l’organisation du monde rural (DGFOMR) que les secrétaires généraux du MEF et du MASA n’ont été mêlés, ni de près, ni de loin à l’établissement desdites pièces.
En outre, je reconnais que je n’ai remis aucun franc aux secrétaire généraux du MEF et du MASA dont les titres utilisés comme motif m’ont permis de toucher les sommes ci-dessus mentionnées. ». Voilà retranscrit, sauf erreur de notre part, le démenti que Karim Traoré aurait rédigé en présence de Moussa Kaboré, ancien secrétaire général du MASA et de Léger Kinda, le DGFOMR.
Victime collatérale (des frondeurs l’ont traité de corrompu) de la crise qui mine la faitière coton, Moussa Kaboré, visiblement indigné par les accusations de certains membres de l’UNPCB compte même saisir la justice : « Je viens de suivre les événements de l’UNPCB sur le net. En attendant les poursuites que je vais engager contre l’organisation, je viens vers vous avec ce démenti du Président de l’UNPCB. »
Ousséni BANCE
Lefaso.net
