Dossier putsch manqué – Une nouvelle charge contre le général Djibrill Bassolé: “Incitation à l’indiscipline”
Arrêté et incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA) depuis octobre 2015, suite à l’enquête relative au coup d’Etat manqué, l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, le général Djibrill Bassolé, vient de se voir signifier une nouvelle charge, a-t-on appris mercredi de sources de médiatiques.
Selon les médias qui ont donné l’information, la charge supplémentaire notifiée au général Bassolé est la suivante : “Incitation à l’indiscipline”.
En effet, l’on reprocherait à l’ancien ministre d’avoir passé un appel téléphonique à un élément pour lui demander d’aller prêter main forte aux soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans leur tentative de résister au désarmement entrepris par les autorités de la transition et des Forces armées nationales (FAN).
Les mêmes sources médiatiques précisent que c’est mardi dans la matinée que M. Bassolé a été convoqué au tribunal militaire pour audition dans le cadre de l’instruction du putsch manqué du 17 septembre 2015.
La nouvelle charge contre lui vient s’ajouter à celles relatives aux présumées écoutes téléphoniques qu’il aurait eu avec le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro.
Ces écoutes téléphoniques (dont l’authentification serait en cours) lui ont valu une interpellation et un mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction en début octobre 2015.
Entre autres chefs d’inculpation, le tribunal militaire a notifié : “attentat à la sûreté de l’Etat et collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure”.
La nouvelle charge réduit les chances de Djibrill Bassolé de bénéficier d’une liberté provisoire à l’issue de l’audience en annulation des écoutes téléphoniques dont le verdict est attendu pour le vendredi.
Dans le cadre de l’enquête relative au coup d’Etat manqué, plusieurs personnalités civiles et militaires ont et interpellées et incarcérées. Parmi elles, certaines ont bénéficié de liberté provisoire.
Par contre, d’autres dont le général Gilbert Diendéré, cerveau de ce putsch manqué, sont toujours à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA), sis à Ouagadougou.
ALK/od/APA
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