SAKISIDA

Facebook, c’est ce réseau social qui compte et réunit plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde. Ce réseau social présente beaucoup d’avantages mais il a aussi son revers de médaille. Tout n’y est pas rose et c’est cette expérience que vient de vivre le ministre Burkinabè des Mines et de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré, dont le compte vient d’être piraté.

L’attention du ministre aurait été attirée par un de ses proches en début de semaine sur une utilisation anormale de son compte. Alerté donc et après constat des faits, un communiqué a été envoyé dans des organes de presse. Dans ce communiqué, le ministre informe ses correspondants du piratage de son compte, et « demande aux uns et aux autres d’observer une grande attention quant aux messages qu’ils viendraient à recevoir »

Cet incident n’est pas le premier dans la classe des personnalités politiques burkinabè. En juin 2012 c’est le ministre des Transports, des Postes et de l’Economie numérique de l’époque, Gilbert Noel Ouédraogo, qui faisait un communiqué pour annoncer qu’il a été victime d’un piratage de ses comptes mails et Facebook. Plus d’une année après, en novembre 2013, c’était au tour du premier ministre Luc Adolphe Tiao de dénoncer « une usurpation de son identité, de ses titres et fonctions » sur Facebook.

Ce fait vient interpeller une fois de plus sur ce mal de piratage informatique qui mine le monde des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Amélie GUE (stagiaire)

Lefaso.net