Insurrection populaire: une procédure judiciaire engagée contre Dr Emile Paré dans l’incendie de l’Assemblée nationale
Voilà six ans jour pour jour que des milliers de Burkinabè déferlaient sur l’Assemblée nationale. Le 30 octobre 2014,des Burkinabè prenaient d’assaut le parlement pour protester le vote qui devait modifier l’article 37 de la constitution. Cet article limitait le nombre de mandat présidentiel à deux. Cette modification devait permettre à l’ex Président Blaise Compaoré de briguer un autre mandat présidentiel. Cependant, les évènements sont allés très vite. Malgré l’impressionnant dispositif sécuritaire érigé devant le parlement par les ex soldats du RSP, les manifestants ont sauté le verrou sécuritaire avant de mettre plus tard le feu à l’hémicycle. Parmi les héros de la prise de l’Assemblée nationale figuraient l’ancien député et homme politique, plusieurs fois opposant à Blaise Compaoré. Il s’agit de Dr Emile Paré, le chat noir du Nayala mainte fois candidat à la présidentielle contre Blaise Compaoré. Six ans après, Dr Emile Paré fait l’objet d’une poursuite judiciaire.
Par La Rédaction
Les Freedom fighter commémorent ce 30 octobre 2020,l’une des victoires démocratiques acquise en 2014. Cette date rappelle la victoire du peuple burkinabè dans les rues contre la modification de l’article 37 de la constitution. Cette modification voulue par les partis de la majorité présidentielle d’alors et Blaise Compaoré devait lui autoriser un troisième mandat.
Dans la matinée du 30 octobre 2014,l’Assemblée nationale qui devrait abriter le vote des députés a été incendiée par les manifestants. Six ans après cette forfaiture ne passe pas chez certains Burkinabè. Libreinfo.net apprend donc qu’une procédure judiciaire a été ouverte contre l’un des meneurs de cet acte notamment Dr Emile Paré.
Harouna Dicko, homme politique, très attaché au respect de la constitution a saisi la justice contre Dr Paré. Il est poursuivi pour bande organisée, vandalisme, saccage et pillage de l’Assemblée nationale. Selon Harouna Dicko ces actes constituent un crime puni par le code pénal. C’est donc un acte qui ne doit pas resté impuni.
Emile Paré a donc été déjà entendu il y a quelques mois par les services de la gendarmerie, notamment la brigade de recherche. Ce dernier contacté par Libreinfo.net a confirmé son interrogatoire. De sources concordantes la gendarmerie aurait bouclé son travail. Le dossier serait retourné à la justice.
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