L'entretient de Gilbert Diendéré avec France 24
Gilbert Diendéré : L’acharnement contre le RSP, l’instrumentalisation de la question pour créer une crise permanente au sein des forces de défenses et de sécurité. Il y avait également la hiérarchie militaire. Il y avait les questions politiques notamment l’adoption de la nouvelle loi électorale qui est une loi d’exclusion.
France 24 : Vous êtes un fidèle de Blaise Comaporé. A-t-il joué un rôle dans ce coup d’Etat ?
Gilbert Diendéré : Non pas du tout. Je n’ai pas eu de contact avec lui. Ni avant, ni même après. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu de contact avec lui. Il ne m’a pas appelé. Je ne l’ai pas appelé non plus.
France 24 : Les nouvelles élections, elles pourraient avoir lieu dans combien de temps ?
Gilbert Diendéré : Je ne peux pas donner une période, une date. Ce sera au cours des discussions que nous allons envisager cela.
France 24 : Que va-t-il arriver au Président Kafando et au premier ministre Zida ?
Gilbert Diendéré : Nous allons les libérer. Nous n’allons pas les garder indéfiniment. Nous allons les libérer.
France 24 : Est-ce que vous le soutien de l’armée ?
Gilbert Diendéré : Oui. Nous avons le soutien de l’armée. Nous avons le soutien des forces de défense.
France 24 : Les procédures judiciaires contre Blaise Compaoré et ses proches. Est-ce qu’elles vont être arrêtées ?
Gilbert Diendéré : Non. Nous n’allons pas nous intéresser aux procédures judiciaires. Nous ne pensons pas nous ingérer dans les procédures judiciaires qui sont engagées ou qui doivent être engagées.
France 24 : Est-ce que vous êtes prêts très rapidement à remettre le pouvoir aux civiles ?
Gilbert Diendéré : Oui nous sommes… Non dès que les conditions sont réunies. Nous sommes prêts à remettre hein. Nous ne sommes pas là pour nous éterniser au pouvoir.
France 24 : Est-ce que vous n’avez pas l’impression de décevoir beaucoup de monde non seulement au Burkina mais à travers l’Afrique puisque le soulèvement l’an dernier avait été vécu comme beaucoup d’espoir beaucoup d’Africains ?
Gilbert Diendéré : Mais, c’est à eux de juger. Peut-être que je déçois certaines personnes mais peut-être aussi que l’action que nous avons menée plait à d’autres. Pour cela, c’est à eux de juger de cette action.
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