SAKISIDA

Il se tient depuis le mercredi 12 décembre 2012 à Ouagadougou une rencontre régionale de 48h sur la participation citoyenne au Burkina, au Mali et au Niger. Organisée par le centre pour la gouvernance démocratique, la rencontre va faire le bilan d’une étude menée dans ces trois pays, analyser les recommandations et réfléchir sur la mise en place d’une plate forme sous régionale.

 La participation citoyenne reste une préoccupation au Burkina, au Mali et au Niger. C’est pour
promouvoir ce droit que le centre pour la gouvernance démocratique en partenariat avec l’institut danois des droits de l’homme a initié une étude dans ces trois pays. Selon le Pr Augustin Loada directeur du CGD « l’expérience dans ces trois pays montre que certains sont avancés dans des domaines spécifiques et c’est l’occasion de partager les expériences en vue de renforcer les
mécanismes de promotion de la participation citoyenne ». A l’issue des différentes études, le constat est le même dans les 3 pays et la rencontre de ouagadougou en plus de l’analyse des résultats, va mettre l’accent sur les recommandations. Ces recommandations s’articulent autour de 3 axes majeurs. Il s’agit de l’accès à l’information, de l’analyse et du suivi budgétaire et de la
gouvernance du secteur de sécurité. L’information est un droit clé et l’expérience du Niger qui est avancée sera partagée dans les deux autres pays a déclaré le directeur exécutif du CGD. Selon Augustin Loada, l’analyse et le suivi budgétaire est un instrument qui permet de rendre les autorités plus responsables dans la gestion budgétaire et la gouvernance du secteur de sécurité est une préoccupation dans les 3 pays et le partage d’expérience est important a conclu le Pr Loada.  La rencontre qui prend fin ce 13 décembre ambitionne aboutir à la mise en place d’une plate forme sous régionale afin de promouvoir la participation citoyenne au Burkina, au Mali et au Niger. L’institut danois des droits de l’homme qui co-organise la rencontre travaille depuis 1997 dans la sous région et depuis deux ans sur le thème de la participation citoyenne selon Monique Alexis directrice de l’institut.