Le moins que l’on puisse dire c’est que ce jour jeudi 10 octobre 2013 restera à jamais gravé dans la mémoire des habitants de Zogona. La rue passant devant la Mosquée blanche ou Mosquée de Lamizana et conduisant au Lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana (ancien LTO) a été le théâtre d’un terrible accident de voiture ayant entrainé la mort d’une fillette de moins de deux (2) ans. Interrogés, un voisin nous relate les faits : « Ce matin j’étais chez moi quand j’ai été alerté par des cris. Sortie, je constate avec tous les autres le corps de la petite sans vie étendue sur la terrasse externe de ma voisine et cette voiture qui visiblement est à la base de cette tragédie. Renseignements pris, il est ressorti que la maman de la défunte, souffrante, n’a pas vu sortir son rejeton qui était sortie de bonheur avec ses frères ; et la voiture (fond vert) qui l’a renversé n’est autre que celle de notre commun voisin, mécanicien de profession, qui a dû avoir le véhicule en réparation ».
Triste sort que celui réservé à cette petite. Après constat de la police et la présence de la Brigade anti-criminalité (BAC) pour sécuriser les lieux, le corps a été enlevé sous le regard et les larmes impuissants de la famille et voisins du quartier.
Oui triste sort ! Que diable cherchait ces enfants de si bas-âges de bonne-heure dans les ruelles du quartier ? Un six-mètres jouxtant le marché de Zogona ?
La vigilance des parents est une fois de plus interpellée. Tant et tant d’autres interrogations restent encore à éclaircir. Une enquête est ouverte afin que les responsabilités soient situées dans cette tragédie. Il faut aussi rappelé que le mauvais état de la voie peut également y être pour quelque chose. Complètement dégradée, la rue en grande partie n’est plus praticable. Toute chose qui fait que les riverains soient obligés de passer sur les terrasses externes des cours. Les autorités communales sont interpellées. Aujourd’hui c’est elle, et à qui le tour demain ? Chacun doit prendre ses responsabilités en cette rentrée scolaire afin que plus jamais nous n’assistions à de tel drame.
L.K./R.K.