Faisant le bilan des 20 ans d’existence des Engagements nationaux lancés par le président du Faso, le 2 juin 1994, le Secrétaire permanent (SP) de la structure, Jean Christophe Ilboudo, a affirmé qu’il y a de quoi être satisfait. En effet, a-t-il souligné, « au cours de ces deux décennies, plus de 180 milliards de FCFA ont été investis dans les différents secteurs sociaux économiques du Burkina Faso ».
Il a affirmé que les six axes de la deuxième décennie des Engagements nationaux du chef de l’Etat portent sur l’éducation, la santé, l’environnement, l’agriculture, la lutte contre le chômage des jeunes, le développement des activités rémunératrices des femmes et la promotion des droits humains.
Pour ce qui est de l’éducation, M. Ilboudo a indiqué que l’exécution des projets « écoles satellites », « centre d’éducation de base non formelle », « une Lampe pour l’Afrique », ont permis d’impulser l’offre éducative et d’améliorer, de manière significative, la qualité de l’éducation. Il a souligné que la République de Chine/Taïwan y a contribué pour plus de 2,6 milliards de FCFA.
En ce qui concerne le volet santé, le SP des Engagement nationaux a laissé entendre que 68 formations sanitaires, dont 51 CSPS ont été réalisés, permettant l’amélioration de l’état sanitaire des populations pour un coût de 5,2 milliards de FCFA.
Le bilan des 20 ans des Engagements nationaux fait ressortir que dans le domaine de l’environnement et de l’agriculture, l’exécution du programme d’appui au développement durable et du projet riz pluvial ont permis au Burkina Faso d’engager des options stratégiques vigoureuses vers la préservation de l’écosystème et d’envisager, avec plus d’optimisme, la voie de l’autosuffisance alimentaire. Le SP de la structure a précisé que la production de riz pluvial sur la période est estimée à 55,763 tonnes, ce qui représente 20% de la production nationale.
Enfin, M. Ilboudo a indiqué au président du Faso qu’en ce qui concerne la lutte contre le chômage des jeunes et le développement des activités productrices des femmes, les fonds nationaux (FASI, FAPE et FAARF) ont permis de donner des chances d’accès aux crédits à des milliers de burkinabè d’origine modeste, à des conditions plus souples. « Ces trois fonds ont mobilisé plus de 58 milliards de FCFA au cours de la période, crées des milliers d’emplois nouveaux et consolider ceux existants », a noté le SP.
A écouter Jean Christophe Ilboudo, après l’analyse des résultats acquis, l’assemblée générale des Engagements nationaux a formulé une motion de remerciement au président du Faso et une résolution engageant davantage les projets dans la bonne gouvernance et à la synergie d’actions pour plus d’efficience dans l’exécution des projets.
Pour lui, les engagements nationaux reflètent le génie de l’esprit humain que Blaise Compaoré a su insuffler, depuis maintenant deux décennies et dont l’actualité confirme toute la justesse et la pertinence de « votre vision et partant, de l’indispensable poursuite de l’exécution des projets et programmes au cours des prochaines années. »
Prenant la parole à l’occasion de cette rencontre bilan, le président du Faso, Blaise Compaoré, initiateur du projet, a souligné que : « La construction d’une nation forte et prospère à même d’apporter des réponses efficaces aux attentes légitimes des populations exige la conception et la mise en œuvre de programmes et projets de développement pertinents, dans tous les secteurs de la vie nationale. Et le lancement des Engagements nationaux, le 2 juin 1994, avec l’appui soutenu de la République de Chine (Taïwan), s’inscrit dans cette vision et traduit notre volonté de bâtir une société de progrès fondée sur un développement durable, équilibré et auto-entretenu ».
Le chef de l’Etat a relevé que la tenue de la présente rencontre, en ce jour mémorable, jour anniversaire des 20 ans des Engagements nationaux, « constitue pour chacun de nous une occasion d’engagement renouvelé à s’investir davantage dans le maintien de la dynamique de progrès engagée en vue de conquérir des victoires plus éclatantes dans notre lutte contre la pauvreté, la faim et pour le plein épanouissement des populations. Il s’agit de travailler sur le terrain à davantage de cohérence et de synergie entre les différentes interventions, condition essentielle pour l’atteinte de nos nobles objectifs ».
Mais au-delà de toute chose, M. Compaoré a souligné que les efforts doivent être aussi consentis, afin de créer les conditions pour une gestion rigoureuse, saine et transparente des projets, moyen sûr de renforcement de la confiance des partenaires vis-à-vis des Engagements nationaux.
Car, a déclaré le président Compaoré, « les Engagements nationaux constituent, aujourd’hui, au regard de l’impact qu’ils ont sur les performances socioéconomiques du Burkina Faso, un facteur déterminant dans la construction de la croissance et du bien-être des populations. Il importe donc de poursuivre avec détermination et abnégation l’œuvre immense amorcée pour la réalisation de notre forte ambition pour un Burkina émergent ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso