MACA – Djibrill Bassolé: « Je ne peux pas flancher »
« Je ne peux pas flancher ». C’est ce qu’a déclaré l’ex-chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé, à l’envoyée spéciale de Jeune Afrique qu’il a reçue à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Tout de jean vêtu, avec ses éternelles lunettes teintées sur le nez, Bassolé, 58 ans, n’a rien perdu de son flegme diplomatique, écrit l’hebdomadaire qui précise que l’homme, sachant sa situation délicate, pèse chacun de ses mots. Mais la version de l’ex-ministre des Affaires étrangères n’a pas changé. « Je n’ai pas fait ou tenté de coup d’Etat. J’ai bien au contraire, tout fait pour éviter les affrontements entre le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et le reste de l’armée », a-t-il confié ; tout en ajoutant : « Je subis ce sort à cause de ce que je suis, un adversaire politique que l’on cherche à neutraliser ».
Avec Le Pays
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