SAKISIDA

Le même Zéphirin Diabré a pourtant réussi en 03 ans à s’imposer en véritable chef de file de l’opposition. Autre fait de l’avis élyséen, c’est qu’il ne tient pas compte du général Djibrill Bassolé, qui vient de prendre ses distances vis-à-vis de l’armée et qui jouit pourtant d’un carnet d’adresse exceptionnel au plan africain.

L’Elysée ne semble pas tenir compte du rôle que Blaise Compaoré pourrait jouer dans les futures échéances électorales. Car Blaise Compaoré ne devrait pas ménager ses efforts pour barrer la route à ceux qu’il estime responsable de sa chute, notamment Rock Kaboré et son « allié » Salif Diallo.

Les spécialistes de l’Elysée sous estiment le fait qu’il s’agit d’un scrutin à deux tours très propice aux calculs, aux tractations et aux alliances parfois improbables. Et le vainqueur du premier tour n’est nullement assuré de s’installer au palais de Kossyam à l’issue du second tour.

Il faut dire que bien avant cela, deux sondages initiés au Burkina Faso ont placé Zéphirin Diabré à la tête du prochain scrutin présidentiel. Un sondage qui avait divisé l’opinion au regard de son contenu et de la méthode dudit sondage.

Jeune Afrique