SAKISIDA

SALAIRES DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE : PAS DE PANIQUE !

salairesLes salaires des 120 000 agents de l’Etat burkinabè seront servis en fin novembre comme prévu. C’est en substance ce qui ressort du discours que le secrétaire général du Ministère de l’économie a tenu le vendredi 7 novembre à Ouagadougou, mettant fin  aux folles rumeurs sur d’éventuelles incertitudes de trésorerie, suite à l’insurrection populaire.

 

Le Ministère de l’économie, par la voix de son secrétaire général, Tibila Kaboré, rassure que les salaires des fonctionnaires seront payés à la date prévue. Alors que la rumeur  enflait au sujet d’éventuelles difficultés de trésorerie après l’insurrection populaire du jeudi 30 octobre dernier qui a entraîné la démission de Blaise Compaoré, son secrétaire général apporte un démenti formel : «Toutes les dispositions ont été prises pour que les salaires (Ndlr : du mois de novembre) soient payés. Il n’y a pas de souci à se faire à ce niveau. En fin novembre, il n’y aura aucun problème», a expliqué Tibila Kaboré, lors d’une conférence de presse. «Le Ministère de l’économie et des finances est très structuré. Que le premier responsable soit là ou pas, tous les engagements nationaux et internationaux seront honorés», a-t-il ajouté. A en croire M. Kaboré, «la chaîne de la dépense n’est pas grippée. Elle n’est pas atteinte». Aussi, des rumeurs, selon les journalistes présents à la conférence de presse, font état de «caisses vides de l’Etat», après le départ précipité de nombreux dignitaires de l’ancien régime dont l’ex-ministre de l’Économie et des finances. «Notre ministère est à l’épreuve de toutes ces vicissitudes. Tout est verrouillé. Au trésor, on ne sort pas l’argent aussi facilement», a ajouté le haut fonctionnaire.

  • Bénin :l’insurrection burkinabè font recules Yayi Boni

 

Comme une traînée de poudre, la nouvelle du retrait du projet de révision de la Constitution de l’Assemblée nationale par le Président Boni Yayi, a été abondamment relayée sur les réseaux sociaux.

En attendant la saisine du Parlement pour joindre l’acte à la parole, il faut noter que ce recul qui est de nature à décrisper la tension qui prévaut depuis quelques mois, intervient au lendemain de la chute du régime Blaise Compaoré au Burkina Faso. C’est comme si le printemps burkinabè a sauvé la démocratie au Bénin. Attendons de voir.

De sources dignes de foi, on apprend que le Président Boni Yayi renonce à l’option de la pérennité au pouvoir qui semble prendre du pas sur les serments pris par certains chefs d’Etat en Afrique, depuis quelques années. Il l’a fait savoir à la faveur d’une interview àFrance 24. Pour le numéro 1 béninois, il n’est pas question de modifier la Constitution du Bénin, source de nombreux conflits ailleurs.«Je ne briguerai plus un autre mandat». Et le journaliste de continuer sur la question. ”Je ne toucherai pas à ma Constitution. Non, non, je le jure”, a-t-il souligné. Comme si cela ne suffisait pas, il a lancé un appel à ses pairs en disant : ”Chers collègues, évitons des situations opportunistes à nos Constitutions”. Ces déclarations interviennent quelques jours après le soulèvement du peuple burkinabè contre le diktat du Président Blaise Compaoré qui manigançait pour retoucher la Constitution, aux fins de briguer un autre mandat, alors que même les tergiversations autour de la correction de la Liste électorale performante informatisée (Lépi) et par ricochet, de l’organisation des élections locales, municipales, communales et législatives, faisaient monter le doute dans la tête des Béninois sur le départ de Boni Yayi en 2016.

 

  • Comptabilité publique : des cadres formés au budget-programme

 

Le vendredi 7 novembre 2014, s’achevait la série de formations des cadres des ministères et institutions au budget-programme de l’Etat. C’est l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) qui a abrité ces formations qui  visaient à enseigner les rudiments de cette nouvelle méthode de gestion des finances publiques aux principaux acteurs du système. Ces formations organisées par le Secrétariat technique du Comité de pilotage du budget-programme de l’Etat (ST/CPBPE), en collaboration avec l’ENAREF, a permis à 428 agents des administrations de se familiariser avec le concept et les outils de la Gestion axée sur les résultats (GAR) et de renforcer leur capacité en matière de programmation budgétaire.

Les participants, par la voix de leur représentant, Phillipe Kabré, ont salué ces formations qui   leur ont  permis de maîtriser, notamment les grandes orientations en matière de découpage de la politique publique en programme, les nouveaux outils de programmation budgétaire et de formuler un objectif et un indicateur de performance. Ce qui va leur permettre de tendre vers une gestion plus rationnelle des finances publiques. Il a fait savoir que les sessions ont aussi, permis de partager les expériences entre cadres et de trouver des solutions aux différentes difficultés rencontrées dans les services. «Les connaissances acquises contribueront à la nouvelle dynamique de changement qualitatif de méthode, d’organisation et de gestion dans nos différents services et rencontrera un écho favorable, dès notre retour dans nos différentes administrations», a conclu M. Kabré.

 

  • Ville de Ouagadougou : un déficit d’eau jusqu’en 2017

 

La ville de Ouagadougou est confrontée à un déficit d’approvisionnement en eau potable, à compter de l’année 2014 et ce, jusqu’en 2017. Une situation qui ne permet pas de satisfaire le nombre croissant de citoyens abonnés au réseau de distribution d’eau de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).

Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, est essentiellement approvisionnée en eau à partir de deux barrages dont l’un dans la ville et l’autre, le plus grand, situé à quelques encablures de la conglomération. Cependant, face à l’extension exponentielle de Ouagadougou et à l’accroissement du nombre de citoyens qui s’abonnent au réseau d’eau potable de l’ONEA, les ressources en eau accusent un déficit qui force une gestion rationnelle, afin d’éviter une pénurie drastique. Le déficit journalier en 2014, se chiffre à 11.416 m3. En 2015, il atteindra 21.015 m3 et oscillera autour de 34.138 m3 en 2016. Pour faire face à ce drame hydrique qui pointe à l’horizon, l’ONEA a pris un certain nombre de mesures dont la réhabilitation de 57 forages existants et la réalisation de 43 nouveaux forages, etc. L’ONEA escompte la fin des coupures intempestives d’eau en 2017 dans la ville de Ouagadougou, avec la fin des travaux de la phase 2 du projet Ziga.

Un projet qui accroîtra substantiellement, la capacité de stockage d’eau potable à la hauteur des besoins de consommation des populations de Ouagadougou dont le nombre évolue progressivement vers 2 millions d’habitants. Les zones les plus concernées par le déficit d’approvisionnement en eau potable dans la capitale burkinabè, sont les suivantes : l’ex-quartier Dassasgho : Zone 1, la zone du SIAO, la ZAD, les ex-secteurs 30 et 21, les quartiers Silmissi, Ouaga 2000, la zone des ex- secteurs 16 et 17, les quartiers Rimkiéta, Bassinko et Yagma.

 

Aujourd’hui au Faso



11/11/2014
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